Les douleurs associées au SOPK

Tu as un SOPK et tu souffres de douleurs sans vraiment savoir à quoi elles sont associées ?

Tu as beau en parler autour de toi, elles ne sont pas prises au sérieux et tu ne sais pas comment les apaiser ? Ne t’en fais pas, les douleurs sont un symptôme du SOPK très courant et pourtant peu mis en avant. Reste par ici, nous allons tout t’expliquer !

Psst ! Tu souhaites aller plus loin pour mieux comprendre ce sujet ? Nous t’avons glissé en bas de l’article toutes les références utiles pour mieux comprendre la question.

La douleur, comment ça fonctionne ?

Qu’est-ce que la douleur et surtout, à quoi sert-elle ? Pour l’international association for the study of pain (1), qui réunit des médecins et des chercheurs spécialistes de la douleur, il s’agit d’une expérience sensorielle ET émotionnelle désagréable en lien avec une lésion tissulaire réelle ou potentielle.”

Face à une douleur, un choc, ou une brûlure imminente, l’organisme envoie un signal électrique au cerveau pour le prévenir du danger. Cela fonctionne un peu comme un système d’alarme pour nous protéger.

De récentes études mettent en avant le lien évident entre la perception de la douleur et l’impact émotionnel qu’elle a sur la personne qui se blesse. C’est pourquoi la douleur est toujours une expérience subjective, et chaque personne ne la ressent pas avec la même intensité.

Aujourd’hui, la meilleure façon d’évaluer la perception de la douleur est de demander à la personne de la noter de 1 à 10.

C’est ce à quoi se sont attelées des dizaines d’équipes de recherches qui ont souhaité comprendre comment les douleurs ressenties par les femmes atteintes de SOPK étaient perçues. Nous t’expliquons tout dans cet article !

Douleurs SOPK

La qualité de vie liée à la santé ou HRQoL 

Quand on parle du syndrome des ovaires polykystiques, on entend essentiellement parler d’hyperandrogénie, de pilosité excessive, de perte de cheveux, de difficulté à perdre du poids, de troubles de la fertilité, etc. Mais parlons-nous suffisamment des douleurs qui font aussi partie du quotidien des femmes atteintes de ce syndrome ? 

Nombreuses sont les études qui déplorent le manque de prise en charge de ce symptôme qui altère pourtant la qualité de vie de plus d’une femme sur sept.

Une recherche menée en 2022 par une équipe de chercheurs chinois montre que les femmes atteintes de SOPK ont une sensibilité accrue à la douleur (2). Les chercheurs ont fait une synthèse de plus d’une centaine de recherches sur le sujet menées ces dix dernières années. Toutes ces études se sont basées sur un questionnaire HRQoL, traduit en français par “qualité de vie liée à la santé”, ce questionnaire a été rempli par des centaines de patientes atteintes de SOPK.

Ce questionnaire permet de comprendre comment la qualité de vie peut être altérée par un trouble de santé, dans différentes situations de vie : vie de couple et/ou sexuelle, vie de famille, au travail, lors de la pratique d’une activité sportive, etc.

Mais alors, quelles sont les conclusions de ces études ? On te les donne dans les paragraphes suivants !

Les femmes atteintes de SOPK ont une plus grande sensibilité à la douleur

Plusieurs études menées en Allemagne et en Pologne montrent que la douleur ressentie avec un SOPK - quelle que soit sa localisation - impacte fortement la qualité de vie. Sur le questionnaire HRQoL, plus le score est bas, moins la qualité de vie générale est bonne. Le score moyen des femmes SOPK est de 36 sur 100. On peut faire mieux, non ? 

Non seulement ces études montrent que la douleur impacte la qualité de vie de façon générale, mais elles montrent aussi que les femmes SOPK ressentent la douleur de façon accrue ! De quoi réduire encore un peu plus le score.

Mais alors, comment est-il possible que le SOPK nous fasse ressentir la douleur encore plus fort ?

Dans cette étude, nous constatons que les symptômes du SOPK ont tendance à faire baisser le score. Que ce soit pour des raisons de ressenties physiques (comme les douleurs pelviennes, la gêne physique liée au poids, les migraines, etc.) mais aussi psycho émotionnels (la gêne face à l’hyperpilosité, à l’alopécie, à l’acné, au poids, etc.). Or, comme on vous le disait plus haut, les émotions impactent aussi la perception de la douleur !

En 2021, une étude menée en Espagne a montré que le SOPK pouvait réduire le niveau d’optimisme des patientes, augmentant ainsi leur niveau de perception de la douleur. Intéressant, non ?

Au-delà de ça, des causes physiologiques sont en cause. La première d’entre elles est le processus d’inflammation chronique.

Tu peux d’ailleurs retrouver d’autres informations utiles sur ce sujet dans notre article sur le SOPK de type inflammatoire.

Inflammation SOPK



L’inflammation chronique augmente la sensibilité à la douleur des femmes SOPK

Le processus d’inflammation est une action naturelle activée par l’organisme, lorsqu’il a besoin de se défendre. Se défendre contre une infection, une douleur, ou d’autres stimulus pouvant être un danger pour le corps. Cette action va provoquer un influx rapide des cellules immunitaires (les gardiens de notre corps) vers la zone lésée. (3)

Lorsque l’on se blesse, cette réaction sera visible de l’extérieur par un gonflement, des rougeurs, ou/et une chaleur ressentie sur la zone. C’est cet afflux sanguin chargé de cellules immunitaires qui provoque ces symptômes. Notre corps sait en principe bien gérer cette inflammation, car il s’agit de son système de défense.

On distingue deux types d’inflammations : aiguës et chroniques. L’inflammation aiguë est celle ressentie ponctuellement lors d’une blessure, d’une maladie qui ne dure pas. On la distingue de l’inflammation chronique, qui elle, dure dans le temps.

Les femmes atteintes de SOPK sont souvent concernées par ce que l’on appelle l’inflammation de bas grade, c’est-à-dire une inflammation de plus faible intensité et avec peu de symptômes. C’est un type d’inflammation chronique qui peut altérer encore un peu plus la qualité de vie des femmes SOPK en augmentant leurs symptômes.

Lorsque l’inflammation est là sur le court terme, c’est signe du bon fonctionnement du système immunitaire, qui agit seulement lorsque cela est nécessaire. L’inflammation chronique est le signe d’un système immunitaire affaibli ou qui se retourne contre lui-même (c’est le cas dans les maladies auto-immunes). Elle peut engendrer sur la durée :

  • Des douleurs chroniques ; 
  • Un dérèglement hormonal ;
  • Une prise de poids et/ou une difficulté à perdre du poids ;
  • Une fatigue chronique ; 
  • Des infections à répétition (en -ITE : cystite, bronchite, tendinite) ; 
  • Des troubles musculo-articulaires : arthrose, fibromyalgie, etc.
  • Des signes de dérèglement de la flore bactérienne : mycoses vaginales, troubles intestinaux, etc.
  • Troubles de l’humeur, dépression, anxiété, etc.

Les femmes atteintes de SOPK sont plus sujettes à l’inflammation chronique, ce qui favorise la sensibilité à la douleur. C’est pourquoi il est important de la détecter tôt pour la prendre en charge médicalement et pour adapter son hygiène de vie, en conséquence. 

Quelles sont les douleurs courantes avec le SOPK ? 

De façon générale, les douleurs principales auxquelles sont confrontées les femmes SOPK sont les suivantes : 

  • Règles douloureuses ; 
  • Congestions pelviennes ; 
  • Douleurs liées au poids (dos, articulations, etc.) ; 
  • Migraines ; 
  • Dyspareunie (douleurs pendant les rapports sexuels) ; 
  • Douleurs digestives. 

Cette liste non exhaustive varie selon le profil de santé de chaque personne !

Les facteurs aggravants des douleurs du SOPK

Inflammation de bas-grade

On en parlait un peu plus haut, l’inflammation chronique de bas grade est une source majeure de douleurs chroniques chez les femmes atteintes de SOPK. Selon une étude (2), l’hyperandrogénie liée au SOPK est l’un des facteurs pouvant renforcer cette inflammation. Celle-ci va contribuer à renforcer d’autres processus métaboliques qui vont aussi aggraver la situation.

L’insulino-résistance

70% des femmes SOPK souffrent d’insulino-résistance. Il s’agit d’une mauvaise réceptivité des cellules à l’insuline, cette hormone qui est la clé pour faire entrer le glucose, c’est-à-dire les sucres, dans les cellules. Ce processus favorise une prise de poids rapide avec une accumulation des graisses au niveau abdominal. L’inflammation de bas grade favorise le développement de la résistance à l’insuline. 

Cette insulino-résistance serait aussi en lien avec le développement de la fibromyalgie chez les femmes SOPK (4). Une étude menée en 2021 montre que 100% des femmes atteintes de fibromyalgies, du groupe de volontaires, avaient une problématique de résistance à l’insuline.
Pour en savoir plus, sur la résistance à l’insuline, tu peux consulter notre article SOPK et Résistance à l’insuline.

L’adiposité anormale des femmes SOPK en lien avec l’inflammation

L’hyperandrogénie fait partie des facteurs engendrant la résistance à l’insuline. Le taux élevé d’hormones androgènes et l’insulino-résistance forment un duo idéal pour favoriser une adiposité anormale. Il s’agit d’une accumulation des cellules graisseuses dans le tissu cellulaire sous-cutané. Les adipocytes (les cellules “spécialisées” dans le stockage des graisses) vont s’accumuler et par le jeu d’un enchaînement de réaction biochimique, elles vont engendrer un processus pro inflammatoire (5). Cette inflammation, on le rappelle, va renforcer la sensibilité à la douleur.

Les facteurs aggravants liés à l’hygiène de vie 

L’hygiène de vie est importante pour prévenir ou accompagner des douleurs chroniques liées à l’inflammation de bas grade. Dans une étude utilisant le questionnaire de Qualité de vie liée à la santé (HRQoL), les chercheurs concluent que les femmes atteintes de SOPK ne pratiquant pas ou peu d’exercice physique ont une moins bonne qualité de vie et plus de douleurs en général (6). Cela s’est particulièrement ressenti durant la pandémie de COVID-19 qui a permis de mener des études sur l’impact de l’inactivité des femmes SOPK sur leurs conforts physiques (7). L’alimentation pro-inflammatoire, le stress, la pollution, les perturbateurs endocriniens vont également favoriser sur la durée, une inflammation chronique.

On vous en parle juste après pour comprendre les bonnes habitudes à mettre en place pour mieux gérer ses douleurs.

Le syndrome de congestion pelvienne et le SOPK

Ce syndrome est lié à des varices et/ou à de l’insuffisance veineuse dans les veines ovariennes. Il est lié à la dilatation des vaisseaux sanguins de la zone pelvienne. Il peut être la cause de douleurs pelviennes chroniques, particulièrement en position debout prolongée ou durant les rapports sexuels. En moyenne, ce syndrome touche des femmes de 20 à 45 ans, qui ont déjà connu une ou plusieurs grossesses. Les causes sont encore mal connues et variables en fonction des femmes. Les varices dans la zone ovarienne vont engendrer de la douleur et une inflammation chronique localisée. 

L’engorgement de la zone pelvienne lié aux ovaires multifolliculaires du SOPK peut favoriser ce syndrome à cause d’une mauvaise circulation sanguine, et va ainsi augmenter les douleurs. Ces varicosités ovariennes sont détectées à l’imagerie médicale et avec un examen clinique.

Si vous ressentez des douleurs pelviennes chroniques, n’hésitez pas à faire le point avec votre gynécologue, afin de faire les examens nécessaires pour être enfin soulagée !

Endométriose et SOPK 

Un double diagnostic SOPK et endométriose est possible. De nombreuses femmes témoignent être touchées par ces deux pathologies. L’endométriose est une pathologie qui se caractérise par le développement de tissu similaire à celui de la muqueuse utérine en dehors de l’utérus. Le symptôme le plus rencontré est une douleur aiguë, aggravée durant les règles et l’ovulation, et pouvant être présente tout au long du cycle. Des douleurs pendant les rapports sexuels et des troubles digestifs peuvent aussi être un signe d’endométriose. Le SOPK peut être lui aussi synonyme de douleurs comme vous le lisez ici. Mais si vous vous reconnaissez dans ces symptômes, n’hésitez pas à en parler à votre gynécologue, afin de réaliser une IRM pelvienne qui permet de diagnostiquer l’endométriose.

Maintenant que l’on a compris les facteurs pouvant favoriser les douleurs avec le SOPK, nous n’allons pas vous laisser ainsi. Nous vous proposons un petit tour d’horizon des techniques complémentaires idéales pour mieux gérer ces douleurs liées à l’inflammation chronique. 

Un petit rappel est important : Le diagnostic de l’origine de vos douleurs doit être réalisé par un professionnel ou une professionnelle de santé afin d’éviter toute complication et problématiques similaires. Les outils que l’on vous donne ci-dessous pourront être pris en complément des conseils donnés par votre médecin et ne remplacent pas un suivi médical.

Nos meilleurs conseils pour gérer les douleurs liées au SOPK 

Les techniques manuelles  

Le massage ou la réflexologie plantaire ont fait leurs preuves dans la gestion de la douleur. Ces techniques permettent de se réapproprier son corps, en se reconnectant à des sensations physiques positives. 

Ces techniques favorisent une meilleure circulation sanguine et lymphatique, limitant ainsi le syndrome de congestion pelvienne, qui favorise un inconfort quotidien, et des règles et ovulations douloureuses.

Elles vont aussi favoriser une détente musculaire pour apaiser les douleurs pouvant être liées à une prise de poids importante. Un massage permettra de décontracter les muscles pour retrouver du confort et de la mobilité

Leur action sur la sphère émotionnelle est importante, puisque l’on sait aujourd’hui, que le stress est un facteur d’inflammation chronique important. Les émotions vont aussi, on le rappelle, renforcer ou inhiber la perception de la douleur.
Une bonne raison de prendre soin de soi en profitant d’un bon massage ou d’une séance de réflexologie. 😉

L’eau sous toutes ses formes  

Ce sont toutes les techniques qui utilisent les bienfaits de l’eau pour prendre soin de soi. Pour gérer les douleurs liées à l’inflammation chronique, le sauna et le hammam sont idéals pour favoriser l’élimination des toxines. Le sauna, avec sa chaleur élevée et sèche, permet l’élimination des toxines, réduit les douleurs, renforce le système immunitaire et améliore la circulation sanguine. Le hammam est reconnu pour ses actions contre le stress, il permet d’améliorer les tensions musculaires et élimine lui aussi les toxines. 

Douleurs et SOPK

Dans les centres de balnéothérapie, les hammams et sauna se trouvent souvent dans des lieux où l’on peut profiter de jets hydromassants permettant de travailler un peu plus sur des douleurs localisées. N’hésitez pas à vous offrir un moment pour vous dans ces endroits dédiés au bien-être.

Une autre méthode d’hydrologie plus commune mais tout aussi efficace est la bouillotte ! N’hésitez pas à l’appliquer sur vos zones de douleurs et de contraction musculaire, afin de vous détendre.

Une alimentation anti-inflammatoire

En prévention ou en période de crise, limiter les aliments qui favorisent l’inflammation sera important pour limiter les douleurs. Cela est valable pour les douleurs d’origine inflammatoire qui peuvent être variées : douleurs ovariennes, troubles du transit, migraines, douleurs articulaires, etc. 

Voici nos conseils pour éviter de mettre de l’huile sur le feu : 

  • On évite le café et on le remplace par de la chicorée, des infusions apaisantes, etc.
  • On évite le sucre raffiné. 
  • On évite de consommer trop de viande rouge. Deux à trois fois dans la semaine suffisent. 
  • On évite le blé non bio (dont le gluten est difficile à digérer). On favorise des variétés de blé anciennes (Khamut, Korosan, etc.) et d’agriculture biologique. Si cela est trop difficile à trouver, vous pouvez trouver d’autres alternatives, l’idée étant de limiter le gluten.
  • On évite les produits industriels et on favorise le fait maison au maximum.
  • On mise sur des épices anti-inflammatoires comme la cannelle, le gingembre, le curcuma associé au poivre noir, pour agrémenter les plats.
  • Petit bonus : on pense à bien s’hydrater tout au long de la journée.

Pratiquer une activité physique adaptée  

Le manque d’activité physique favorise le développement de douleurs musculo-squelettiques, mais aussi de diabète, de maladies cardiovasculaires, etc. La pratique d’une activité physique quotidienne est un vrai plus pour vivre mieux, au quotidien. Choisissez une pratique qui vous plaît, qui vous fait du bien, et qui est adaptée à votre condition physique. Elle vous permettra de prévenir les douleurs chroniques articulaires, dorsales, de favoriser un bon retour veineux et une bonne circulation sanguine. 

Des dizaines de recherches ont montré les bienfaits du yoga et des étirements, de façon générale dans la prévention des douleurs chroniques (9).

La marche, la randonnée, le vélo, la natation sont des pratiques douces accessibles au plus grand monde. Si votre énergie vous le permet, la musculation, le football, le karaté ou tout autre sport plus dynamique ne doivent pas vous faire peur. Amusez-vous ! 

Pourquoi pas vous rapprocher d’un cours proche de chez vous ; afin de vous faire accompagner par un professeur ou une professeure qui saura s’adapter à vos douleurs !

La micronutrition, une aide pour les douleurs liées au SOPK 

Contre les règles douloureuses

Plus de 70% des femmes SOPK sont concernées par des règles douloureuses. Même si elles ne sont là que quelques fois dans l’année, il est bon de savoir comment mieux les gérer. Les oméga 3 sont idéals grâce à leurs propriétés anti-inflammatoires au niveau du muscle utérin. Ils vont calmer les contractions à l’origine des douleurs. Associé au magnésium bisglycinate qui a des propriétés décontractantes musculaires, ce sera un combo idéal pour vous accompagner tout au long de votre  cycle.

 

Contre la dyspareunie 

Une étude menée en 2023 montre que les douleurs sexuelles sont fréquentes chez les femmes SOPK (10). Ces douleurs peuvent être liées à des tensions musculaires, du stress, une mauvaise lubrification vaginale, la congestion pelvienne, un stérilet qui ne convient pas, etc. Dans ce cas là, le duo Oméga 3 et magnésium sera idéal (11), n’oubliez pas de compléter cette prise avec une visite chez un gynécologue ou une sage-femme pour comprendre la cause de votre douleur.

 

Contre les douleurs articulaires et dorsal

Vous l’aurez compris, les Oméga 3 (12) et le magnésium sont parfaits pour accompagner les douleurs inflammatoires et musculo-squelettiques. Ce conseil est donc valable pour ce type de douleur. Il sera important, en complément, de comprendre la source de cette prise de poids.

Si elle est liée à une résistance à l’insuline comme chez 70% des femmes SOPK, il faudra être accompagner correctement, afin d’éviter le développement de diabète de type 2. Notre complément Balance tes sucres sera alors adapté pour accompagner les débuts de résistance à l’insuline et pour favoriser une bonne gestion de la glycémie et ainsi limiter la source des douleurs liées à la prise de poids.

Contre les migraines

La source des migraines avec le SOPK est souvent hormonale. Mais il ne faut pas sous-estimer les causes émotionnelles, physiques et environnementales. Le stress, un sommeil de mauvaise qualité, une mauvaise hydratation et certaines carences nutritionnelles sont des facteurs déclenchant.

Si votre stress impacte votre bien-être, votre sommeil et engendre des maux de tête, notre complexe Booster de Sérénité est fait pour vous ! Son association de plantes adaptogènes et apaisantes permet de retrouver de la sérénité, de plus vous pouvez l'associer à une prise de magnésium bisglycinate, pour favoriser le bon fonctionnement du système nerveux.

Contre les douleurs digestives

Enfin, les femmes SOPK sont souvent sujettes aux troubles intestinaux, souvent liés à une inflammation chronique. En impactant la santé des cellules intestinales, cette inflammation va altérer la bonne assimilation des nutriments. Ces nutriments “mal transformés” par les cellules épithéliales vont circuler dans la circulation sanguine et favoriser une sur-inflammation. 

Le bon réflexe ? Réparer la muqueuse intestinale avec de la glutamine ! Cet acide aminé semi-essentiel n’a pas son pareil pour calmer l’inflammation intestinale et reconstruire la barrière de la muqueuse des intestins. Il faut au minimum 3 grammes de glutamine par jour sur une durée de trois mois pour voir des effets sur la durée. Plusieurs laboratoires en proposent, n’hésitez pas à demander conseils à votre naturopathe.

Bien-sûr, il faut en premier lieu vérifier auprès d’un gastro-entérologue ou d’une gastro-entérologue, qu’il n’y a rien à signaler de ce côté-là. 

On favorise aussi une alimentation anti-inflammatoire dans ces cas-là, en évitant les produits que l’on ne tolère pas.

Prenez soin de vous 

La plupart des études qui ont permis l’écriture de cet article mettent en avant le peu de reconnaissance de la douleur dans la prise en charge du SOPK. Pourtant, elle est bien là et altère la qualité de vie de milliers de femmes. N’attendez pas pour prendre soin de vous, des solutions existent et nous sommes là pour vous conseiller !

Références scientifiques

(1) Ce que l’on sait de la douleur. (s. d.). CNRS le Journal. https://lejournal.cnrs.fr/articles/ce-que-lon-sait-de-la-douleur

(2) Lu, K. T., Ho, Y. C., Chang, C. L., Lan, K. C., Wu, C. C., & Su, Y. T. (2022). Evaluation of Bodily Pain Associated with Polycystic Ovary Syndrome: A Review of Health-Related Quality of Life and Potential Risk Factors. Biomedicines10(12), 3197. https://doi.org/10.3390/biomedicines10123197

(3) Gnanadass, S. A., Prabhu, Y. D., & Gopalakrishnan, A. V. (2021). Association of metabolic and inflammatory markers with polycystic ovarian syndrome (PCOS) : an update. Archives Of Gynecology And Obstetrics, 303(3), 631‑643. https://doi.org/10.1007/s00404-020-05951-2

(4) Pappolla, M. A., Manchikanti, L., Candido, K. D., Grieg, N., Seffinger, M., Ahmed, F., Fang, X., Andersen, C., & Trescot, A. M. (2021). Insulin Resistance is Associated with Central Pain in Patients with Fibromyalgia. Pain physician24(2), 175–184.

(5) Spritzer, P. M., Lecke, S. B., Satler, F., & Morsch, D. M. (2015). Adipose tissue dysfunction, adipokines, and low-grade chronic inflammation in polycystic ovary syndrome. Reproduction (Cambridge, England)149(5), R219–R227. https://doi.org/10.1530/REP-14-0435

(6) Cao, Y., Li, G., & Ren, Y. (2023). Association between self-reported sedentary behavior and health-related quality of life among infertile women with polycystic ovary syndrome. BMC women's health23(1), 67. https://doi.org/10.1186/s12905-023-02222-5

(7) McGowan, M., Lim, S., O'Reilly, S. L., Harrison, C. L., Enticott, J., Teede, H., Cowan, S., & Moran, L. J. (2023). Impact of COVID-19 Restriction on Weight, Physical Activity, Diet and Psychological Distress on People with PCOS. Nutrients15(11), 2579. https://doi.org/10.3390/nu15112579

(8) Martin, M. L., Halling, K., Eek, D., Krohe, M., & Paty, J. (2017). Understanding polycystic ovary syndrome from the patient perspective: a concept elicitation patient interview study. Health and quality of life outcomes15(1), 162. https://doi.org/10.1186/s12955-017-0736-3

(9) Anheyer, D., & Cramer, H. (2023). Yoga as an intervention for chronic pain. Der Schmerz, 37(6), 426‑430. https://doi.org/10.1007/s00482-023-00733-6

(10) Mojahed, B. S., Ghajarzadeh, M., Khammar, R., & Shahraki, Z. (2023). Depression, sexual function and sexual quality of life in women with polycystic ovary syndrome (PCOS) and healthy subjects. Journal of ovarian research16(1), 105. https://doi.org/10.1186/s13048-023-01171-9

(11) Monzango, G. L. S., Mboloko, J. E., Mputu, A. L., Ngoma, E. N., Itewa, L. M., Fastrez, M., & Darai, E. (2022). Endométriose et supplémentation nutritionnelle : une revue de littérature. Annales Africaines de Medecine, 15(2), e4605‑e4613. https://doi.org/10.4314/aamed.v15i2.9

(12) Yuan, J., Wen, X., & Jia, M. (2021). Efficacy of omega-3 polyunsaturated fatty acids on hormones, oxidative stress, and inflammatory parameters among polycystic ovary syndrome: a systematic review and meta-analysis. Annals of palliative medicine10(8), 8991–9001. https://doi.org/10.21037/apm-21-2018

Fanny Menou
Naturopathe et réflexologue

Je suis naturopathe et réflexologue certifiée, spécialisée dans l'accompagnement des troubles hormonaux féminins (SOPK, endométriose, SPM, dysménorrhée, etc.)

Avec mes outils, j'accompagne les femmes à retrouver un confort de vie et un équilibre au travers de programmes personnalisés et adaptés au quotidien de chacune.
Ma pratique de la réflexologie permet de faire un travail global, entre corps et esprit.

Je vous accompagne avec un sérieux, bonne humeur et bienveillance, pour que ce travail sur vous soit aussi un plaisir.

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