Absence de règles et SOPK : comment avoir ses règles ?

Comment avoir ses règles quand on a le SOPK ?

Dans le cas du SOPK, la plupart du temps les signes qui alertent les femmes sont les cycles irréguliers ou l’absence totale de règles, si tu es ici c’est peut être que ce sont également les symptômes qui t’ont poussé à consulter. 

Que ce soit après l’arrêt de ta contraception hormonale ou au moment de ta puberté, tu as vite compris que ce n’était pas normal de ne pas avoir tes règles. Tu as peut-être trouvé cela arrangeant au début parce que c’est pas toujours confortable d’avoir ses règles mais si tu lis cet article, c’est qu’aujourd’hui tu aimerais bien que tout (re)devienne normal ! Et surtout, enfin avoir tes règles tous les mois. 

Pourquoi tu n’as plus tes règles avec le SOPK ?

Pour aller droit au but, tu n’as plus tes règles parce que tu n’ovules plus. La réponse est assez simple mais elle mérite d’être détaillée pour que tu comprennes bien ce que tu peux faire pour retrouver tes règles, quand tu as un SOPK.

Absence de règles : les causes à éliminer

Le SOPK n’est pas la seule pathologie qui peut provoquer l’arrêt des règles. On parle d’aménorrhée essentielle ou primaire quand les règles n’apparaissent pas à la puberté et d’aménorrhée secondaire quand les règles surviennent, puis disparaissent.

Ici, on s’intéressera aux causes qui peuvent entraîner une aménorrhée secondaire et qu’il est intéressant d’éliminer avant de chercher à améliorer les symptômes de ton SOPK.

  • Dysfonctionnement de l’hypothalamus : l'hypothalamus qui est le centre de commande de tes hormones peut dysfonctionner suite à un stress ou une activité intense (sport de haut niveau), une mauvaise nutrition (TCA) ou encore des troubles mentaux (dépression). 
  • Insuffisance ovarienne primaire : ménopause prématurée.
  • Dysfonctionnement de l’hypophyse : causé par un traumatisme crânien, un taux de prolactine élevé ou un adénome hypophysaire.
  • Dysfonctionnement de la thyroïde : l’hyperthyroïdie comme l’hypothyroïdie.
  • Utilisations de certains médicaments : antidépresseurs, antipsychotiques. 

Pour écarter toutes ces causes et faire les examens nécessaires, on te conseille de te rapprocher d’un ou d’une professionnel / professionnelle de santé.

L'hyperandrogénie et ses effets sur le cycle menstruel 

Les troubles de l’ovulation peuvent avoir plusieurs origines, mais dans le cas du SOPK ils sont généralement liés à l’hyperandrogénie. L’hyperandrogénie c’est quand ton corps sécrète trop d’hormones androgènes, aussi appelées hormones “masculines”. La testostérone, par exemple, est une hormone androgène, mais il en existe d’autres comme l'androsténédione et la DHEAS.

Cet excès d’androgènes entraîne les symptômes suivant :

  • Cycles longs ou irréguliers ; 
  • Absence de règles ; 
  • Acné inflammatoire ; 
  • Hirsutisme (pilosité importante) ; 
  • Alopécie androgénique (perte de cheveux) ; 
  • Ovaires d’aspect polykystique ; 
  • Résistance à l’insuline. 

Il faut savoir que les hormones androgènes sont produites naturellement par tes ovaires et tes glandes surrénales (petites glandes au-dessus des reins), cependant le SOPK en accentue la production. Il y a 3 raisons à cela :

  1. L’insulino-résistance et/ou une hyperglycémie induite par le SOPK qui stimule la production d’hormones androgènes.

  2. L’inflammation chronique de bas grade induite par l’excès d’hormones androgènes, l’insulino-résistance et/ou l’hyperglycémie.

  3. Un taux de LH élevé lié à la surproduction d’hormones androgènes qui va entretenir le déséquilibre hormonal.

Ces 3 raisons vont venir perturber ton cycle menstruel et régulièrement bloquer l’ovulation ; entraînant des cycles longs, irréguliers ou l’absence totale de règles.

À cela, peuvent s’ajouter d’autres raisons qui peuvent accentuer ce déséquilibre déjà établis, comme le stress qui peut stimuler les glandes surrénales et la production d’androgènes, ou encore l’alimentation, le tabac, l’alcool, le sport à haute intensité et le manque de sommeil peuvent accentuer l’inflammation chronique de bas grade et la résistance à l’insuline.

L'absence d'ovulation : évènement majeur du cycle menstruel 

L’ovulation définit comment tu produis tes hormones (oestrogènes et progestérone) c’est pour ça qu’on la considère comme l’évènement majeur du cycle menstruel. Si l’ovulation ne se produit pas, c’est tout ton équilibre hormonal qui est perturbé. Tu ne produiras pas non plus de progestérone qui est bénéfique pour ta santé mentale, ton sommeil, la santé de ta peau, de tes muscles et de tes os.

Pour que l’ovulation se produise, il faut réunir les conditions suivantes :

  • Produire assez d’oestrogènes.
  • Avoir un ratio FSH/LH équilibré : LH est l’hormone qui déclenche l’ovulation, si elle est bien supérieure à FSH, elle bloque l’ovulation.
  • Avoir des taux hormonaux équilibrés : hormones androgènes, glycémie, progestérone, hormones thyroïdiennes, prolactine.
  • Protéger ton corps du “mode survie” que celui-ci peut enclencher si tu es exposée à un stress physique ou psychologique intense. Ce “mode survie” permet à ton corps de se protéger d’une éventuelle grossesse, qui lui demanderait trop d’énergie, en limitant la production d’hormones sexuelles. Par exemple, il est commun que les femmes victimes de guerre ou de famine n’aient plus leurs règles. De nos jours, le stress, l’alcool, le manque de sommeil, le manque d’apports nutritionnels ou encore le surentraînement peuvent activer ce “mode survie”.


Comment relancer l’ovulation ?

Tu l’auras compris beaucoup de choses peuvent perturber ton ovulation, mais l’avantage c’est que tu disposes d’autant de solutions pour la remettre en route. Toutefois, les solutions que nous allons te présenter sont axées sur ton hygiène de vie et ne remplacent pas une prise en charge médicale. On te recommande de consulter, notamment en cas d’aménorrhée prolongée (> 6 mois). Nos propositions viendront alors compléter ton suivi médical et l’optimiser.

Hygiène de vie et SOPK : par où commencer ? 

Vous êtes beaucoup à ne pas savoir par où commencer quand il s’agit de modifier vos habitudes de vie pour améliorer les symptômes de votre SOPK. On te propose donc ces quelques questions pour faire le point et éventuellement définir des axes d’amélioration. L’objectif est simplement de faire un bilan et de définir ce qu’il est possible pour toi de modifier pour gagner en confort de vie.

  • Quels sont les domaines de ta vie où tu arrives facilement à modifier tes habitudes ? (alimentation, sport, gestion du stress, prise de compléments alimentaires).
  • Quels sont les domaines où tu as des difficultés et auprès de qui pourrais-tu demander de l’aide ? (médecin, sage-femme, psychologue, endocrinologue, naturopathe, ostéopathe, etc.).
  • Quels sont les changements que tu pourrais mettre en place pour gagner en confort de vie sans que cela te coûte ?
  • Si tu as réalisé un bilan sanguin, qu’est-ce qui en est ressorti ? (grosse résistance à l’insuline, hormones du stress élevées, etc.).

Tous ces petits éléments te permettront de prioriser tes actions et de créer un fil conducteur pour améliorer ta santé et retrouver tes règles. 

Faire baisser les hormones androgènes  

Pour diminuer ton taux d’hormones masculines, il va falloir agir principalement sur les facteurs qui accentuent ton hyperandrogénie ; l’insulino-résistance, l’hyperglycémie, l’inflammation et le stress oxydatif.

Pour agir sur tous ces points, il existe plusieurs leviers :

  • L’alimentation : une alimentation à indice glycémique bas, riche en protéines, glucides complets et en bonnes graisses permet de diminuer l’insulino-résistance et stabiliser ta glycémie. Les graisses riches en omégas 3 anti-inflammatoires et plus globalement une alimentation anti-inflammatoire diminuent la résistance à l’insuline, la production d’hormones androgènes et l’inflammation globale. Les omégas 3 diminuent également le taux de cholestérol total ainsi que les triglycérides des femmes SOPK (1). Tu trouveras plus de détails sur le sujet, dans notre article :  Alimentation et SOPK : les grands principes d’une alimentation adaptée à ton SOPK.
  • Le sport : il améliore la résistance à l’insuline, diminue l’hyperglycémie et prévient les maladies cardio-vasculaires auxquelles les femmes SOPK sont plus à risque. Le sport améliore aussi leur santé mentale lorsqu’elles arrivent à en faire environ 2h par semaine. (2). N’hésite pas à écouter notre épisode de podcast à ce sujet : Le sport dans les troubles hormonaux, quels sports, comment et pourquoi ?
  • La digestion : chouchouter ta digestion en soutenant ton microbiote paraît être également une bonne idée pour stabiliser ta glycémie. Plusieurs études ont prouvé qu’une dysbiose (déséquilibre du microbiote) augmentait l’insulino-résistance, la glycémie et l’inflammation (3).
    Pour en savoir plus, sur les troubles digestifs, nous te conseillons d’aller écouter notre podcast réalisé avec des professionnelles de santé : Ballonnements, troubles du transit… quel lien avec le SOPK ? 
  • La gestion du stress : le stress accentue l’inflammation elle-même associée au SOPK (4). Si tu as un tempérament anxieux, stressé et que tu te sens vite dépassée par les évènements, on te conseille de travailler dessus afin d’équilibrer tes hormones et favoriser le retour de ton ovulation et de tes règles. Retrouve nos conseils dans l’épisode de podcast SOPK et stress, pourquoi et comment apprendre à le gérer ?
  • Le sommeil : un sommeil de mauvaise qualité accentue les troubles de la mémoire, la fatigue, l’anxiété, l’inflammation et les variations de glycémie (5). L’apnée du sommeil est le trouble du sommeil le plus commun chez les femmes SOPK. Si tu penses en être atteinte, on te conseille de consulter pour obtenir un diagnostic et trouver les solutions adaptées. Si tu souffres davantage d’insomnie, de réveils ou d’un sommeil peu réparateur, essaye de revoir ta routine avant de te coucher (moins d’écrans, moment de détente, repas digeste). Tu trouveras plein de conseils, dans notre article Sommeil et SOPK : quel impact sur l’équilibre hormonal.
  • Les compléments alimentaires : ils sont nombreux mais on trouve principalement le D-chiro-inositol associé au Myo-inositol, les omégas 3, le magnésium, le zinc ou encore la vitamine D. On les détaillera dans le prochain paragraphe.

Quels compléments et médicaments pour retrouver ses règles ?

Pour retrouver tes règles, il est possible et parfois même nécessaire de donner un coup de pouce à ton corps. La prise d’une contraception hormonale, les perturbateurs endocriniens, l’appauvrissement des sols ou encore le stress peuvent entraîner des carences en vitamines et minéraux.

Micronutrition

Le D-chiro-inositol associé au Myo-inositol diminue les taux d’insuline, d’hormones androgènes ainsi que l’indice HOMA. Cette association augmente également les taux de SHBG (Sex Hormone Biding Globulin) qui participe à la régulation et l’équilibre de tes hormones. Des études supplémentaires ont montré que la complémentation en myo inositol améliore le taux d’ovulation et la fréquence des cycles menstruels (6). Ce sont deux nutriments que tu retrouves dans notre complément Ovastart en combinaison avec le zinc.

Le zinc diminue la résistance à l’insuline, les taux de cholestérol total et de triglycérides. Il participe à la réduction des hormones androgènes qui perturbent l’ovulation chez les femmes SOPK. Ce micronutriment est aussi un excellent antioxydant qui promeut l’ovulation et participe à la régulation du cycle menstruel. (7)

La vitamine D est importante pour les femmes SOPK qui sont souvent carencées, environ 70% d’entre elles sont concernées. Elle encourage l’ovulation, diminue les taux de testostérone, de LH et améliore la résistance à l’insuline. (8)

Les omégas 3 diminuent la résistance à l’insuline ainsi que les taux de cholestérol et de triglycérides. (9) Une supplémentation en omégas 3 pendant 6 mois permet de retrouver des règles plus régulières, ce qui s’expliquerait par une diminution des taux de testostérone. (10)

Le Magnésium diminue l’anxiété et module l’axe hypothalamo-hypophysaire qui, sous l’influence du stress, peut bouleverser ton équilibre hormonal et bloquer l’ovulation. (11) Si tu te sens souvent stressée et anxieuse, tu peux commencer par ce complément qui se prend facilement.

Chez SOVA, nous avons aussi lancé notre produit Booster de Sérénité, il contribue à apaiser les tensions mentales, il aide à maintenir un état de bien-être physique et mental et il favorise un sommeil paisible et réparateur. 

Phytothérapie et gemmothérapie

Le shatavari semble améliorer les déséquilibres hormonaux induits par le stress. Un traitement ayurvédique composé de Shatavari aurait permis à 62% de femmes SOPK souffrant d’infertilité de concevoir dans les 3 mois. Le shatavari permettrait donc d’encourager l’ovulation et le retour des règles. (12)

Le Fenugrec pris pendant 3 mois permettrait de réduire la taille des ovaires, le nombre de follicules dans chaque ovaire, le ratio LH/FSH et de retrouver des cycles réguliers chez les femmes SOPK. (13)

Le bourgeon de framboisier est un régulateur hormonal qui permet d’équilibrer les sécrétions d’oestrogènes et de progestérone. Son action régulatrice corrige les troubles hormonaux féminins, dont le SOPK, et peut contribuer à diminuer l’hirsutisme. Il peut permettre de relancer l’ovulation et donc le cycle menstruel, grâce à son action sur l’axe hypothalamo-hypophysaire (centre de commande des hormones). Il se prend en général 3 semaines par mois à raison de 5 gouttes, 3 fois par jour. Toutefois, il est déconseillé en cas de cancer hormono-dépendant.

Les solutions médicales

Les antidiabétiques : ces médicaments utilisés dans le traitement du Diabète de type 2 peuvent être prescrit aux femmes SOPK pour améliorer leur sensibilité à l’insuline. Il permet d’encourager l’ovulation et le retour des règles en diminuant la résistance à l’insuline.

Les traitements inducteurs de l’ovulation : ces deux médicaments peuvent aider à relancer l’ovulation, mais ils sont majoritairement prescrits en cas de parcours de PMA et désir de grossesse. (14)

Comment savoir si j’ai de vraies règles ?

Tes règles peuvent avoir une certaine régularité, tous les 2 mois, par exemple, sans pour autant que tu ovules : c’est ce qu’on appelle des saignements de privation. Ton corps va en quelque sorte remettre les compteurs à zéro pour tenter d’ovuler à nouveau. 

C’est un processus normal et assez commun chez les femmes SOPK et il se peut que tu passes par cette phase avant de retrouver une ovulation et un cycle régulier.

Pour savoir si tes règles sont de vraies règles, il faut que tu puisses déterminer si tu as ovulé ou non. Pour cela, on te recommande d’observer ton cycle grâce à la symptothermie. On te conseille de lire notre article Comment observer son cycle avec le SOPK et également d’écouter notre épisode de podcast dédié à ce sujet : Comprendre son cycle et pratiquer la symptothermie, pour mieux appréhender le sujet.

Prendre son temps et se faire accompagner

Retrouver ses règles peut prendre du temps car beaucoup de facteurs entrent en compte : insulino-résistance, hyperandrogénie, inflammation, stress. 

Laisse-toi donc le temps pour changer tranquillement tes habitudes et parvenir à cet objectif. Surtout, si tu te sens en difficulté, n'hésite pas à demander de l’aide et à te faire accompagner dans ce processus ! 

Références scientifiques : 

(1) Yang K, Zeng L, Bao T, Ge J. Effectiveness of Omega-3 fatty acid for polycystic ovary syndrome: a systematic review and meta-analysis. Reprod Biol Endocrinol. 2018 Mar 27;16(1):27. doi: 10.1186/s12958-018-0346-x. PMID: 29580250; PMCID: PMC5870911.

(2) Woodward A, Klonizakis M, Broom D. Exercise and Polycystic Ovary Syndrome. Adv Exp Med Biol. 2020;1228:123-136. doi: 10.1007/978-981-15-1792-1_8. PMID: 32342454.

(3) Li M, Chi X, Wang Y, Setrerrahmane S, Xie W, Xu H. Trends in insulin resistance: insights into mechanisms and therapeutic strategy. Signal Transduct Target Ther. 2022 Jul 6;7(1):216. doi: 10.1038/s41392-022-01073-0. PMID: 35794109; PMCID: PMC9259665.

(4) Escobar-Morreale HF, Luque-Ramírez M, González F. Circulating inflammatory markers in polycystic ovary syndrome: a systematic review and metaanalysis. Fertil Steril. 2011 Mar 1;95(3):1048-58.e1-2. doi: 10.1016/j.fertnstert.2010.11.036. Epub 2010 Dec 17. PMID: 21168133; PMCID: PMC3079565.

(5) Bahman M, Hajimehdipoor H, Afrakhteh M, Bioos S, Hashem-Dabaghian F, Tansaz M. The Importance of Sleep Hygiene in Polycystic Ovary Syndrome from the View of Iranian Traditional Medicine and Modern Medicine. Int J Prev Med. 2018 Oct 12;9:87. doi: 10.4103/ijpvm.IJPVM_352_16. PMID: 30450170; PMCID: PMC6202781.

(6) Iervolino M, Lepore E, Forte G, Laganà AS, Buzzaccarini G, Unfer V. Natural Molecules in the Management of Polycystic Ovary Syndrome (PCOS): An Analytical Review. Nutrients. 2021 May 15;13(5):1677. doi: 10.3390/nu13051677. PMID: 34063339; PMCID: PMC8156462.

(7) Nasiadek M, Stragierowicz J, Klimczak M, Kilanowicz A. The Role of Zinc in Selected Female Reproductive System Disorders. Nutrients. 2020 Aug 16;12(8):2464. doi: 10.3390/nu12082464. PMID: 32824334; PMCID: PMC7468694.

(8) Yang M, Shen X, Lu D, Peng J, Zhou S, Xu L, Zhang J. Effects of vitamin D supplementation on ovulation and pregnancy in women with polycystic ovary syndrome: a systematic review and meta-analysis. Front Endocrinol (Lausanne). 2023 Aug 1;14:1148556. doi: 10.3389/fendo.2023.1148556. PMID: 37593349; PMCID: PMC10430882.

(9) Huang Y, Zhang X. Meta-analysis of the efficacy of ω-3 polyunsaturated fatty acids when treating patients with polycystic ovary syndrome. Medicine (Baltimore). 2023 Sep 29;102(39):e35403. doi: 10.1097/MD.0000000000035403. PMID: 37773824; PMCID: PMC10545389.

(10) Khani B, Mardanian F, Fesharaki SJ. Omega-3 supplementation effects on polycystic ovary syndrome symptoms and metabolic syndrome. J Res Med Sci. 2017 May 30;22:64. doi: 10.4103/jrms.JRMS_644_16. PMID: 28616051; PMCID: PMC5461594.

(11) Boyle NB, Lawton C, Dye L. The Effects of Magnesium Supplementation on Subjective Anxiety and Stress-A Systematic Review. Nutrients. 2017 Apr 26;9(5):429. doi: 10.3390/nu9050429. PMID: 28445426; PMCID: PMC5452159.

(12) Alternative Santé, Booster votre fertilité, janvier 2023, n°108, p.11.

(13) Swaroop A, Jaipuriar AS, Gupta SK, Bagchi M, Kumar P, Preuss HG, Bagchi D. Efficacy of a Novel Fenugreek Seed Extract (Trigonella foenum-graecum, Furocyst) in Polycystic Ovary Syndrome (PCOS). Int J Med Sci. 2015 Oct 3;12(10):825-31. doi: 10.7150/ijms.13024. PMID: 26516311; PMCID: PMC4615243.

(14) https://www.msdmanuals.com/fr/accueil/problèmes-de-santé-de-la-femme/troubles-menstruels-et-anomalies-du-saignement-vaginal/syndrome-des-ovaires-polykystiques-sopk#v803310_fr

 

    Partager :