Le SOPK chez les femmes minces : quels défis ?

Le Syndrome des Ovaires Polykystiques (SOPK) est souvent associé à un excès de poids (70% des cas) en raison de la résistance à l’insuline (1), mais il peut également affecter des femmes considérées comme “minces”. 

Bien que moins fréquent parmi les patientes qui ne sont pas en surpoids, le SOPK chez les femmes “minces” peut présenter des défis uniques et nécessite une attention particulière. C'est peut-être ton cas également si tu lis cet article ! 

Dans cet article, nous explorerons en détail le SOPK chez les femmes “minces", mettant en lumière les différences et les similitudes avec le SOPK chez les femmes en surpoids. 

Nous examinerons également les défis spécifiques rencontrés par les femmes “minces” confrontées au SOPK, ainsi que les méthodes de traitement médical et les approches naturelles d'accompagnement pour gérer cette condition. Tu es prête ? C’est parti ! 🙂

Comparaison du SOPK chez les femmes minces et en surpoids

Dans cette partie nous allons te présenter les principales ressemblances et différences du SOPK chez les femmes considérées comme minces et celles qui sont en surpoids.

Que veut-on dire par mince ?

Lorsque l'on parle de "mince", on se réfère généralement à une personne dont l'indice de masse corporelle (IMC) se situe dans la plage considérée comme normale ou faible

L'IMC est un indicateur largement utilisé pour évaluer le poids corporel en fonction de la taille d'une personne. Il est calculé en divisant le poids en kilogrammes par le carré de la taille en mètres (IMC = poids en kg / taille en m^2).

Voici comment les catégories d'IMC sont généralement interprétées (2) :

  • Poids insuffisant (sous-poids) : IMC inférieur à 18,5 kg/m^2
  • Poids normal : IMC entre 18,5 et 24,9 kg/m^2
  • Surpoids : IMC entre 25 et 29,9 kg/m^2

Il est important de noter que l'IMC ne prend pas en compte la composition corporelle, notamment la répartition des graisses, des muscles et de l'eau dans le corps. Par conséquent, une personne peut avoir un IMC considéré comme normal ou faible tout en ayant une masse graisseuse importante ou une faible densité musculaire. De même, une personne peut avoir un IMC élevé en raison d'une forte masse musculaire plutôt que d'un excès de graisse corporelle.

Les différences entre les catégories de poids normal, surpoids et sous-poids résident principalement dans les risques potentiels pour la santé associés à chaque catégorie. Les personnes classées comme surpoids ou obèses ont un risque accru de développer des problèmes de santé tels que les maladies cardiovasculaires, le diabète de type 2 et certaines formes de cancer (3). À l'inverse, les personnes classées comme sous-poids peuvent être plus susceptibles de présenter des carences nutritionnelles, des problèmes de fertilité et un affaiblissement du système immunitaire (4).

Pour les besoins de cet article, nous considérerons les femmes dont l'IMC se situe dans la plage normale ou faible comme étant "minces", en mettant l'accent sur les défis spécifiques auxquels elles peuvent être confrontées en raison de leur poids corporel, comme c’est peut-être le cas pour toi.

Différences et ressemblances dans les symptômes et les manifestations

Dans cette section, nous allons te présenter les ressemblances et différences dans les critères de diagnostic et les symptômes du SOPK chez les femmes minces par rapport au SOPK “standard”.

Les critères de diagnostic du SOPK

Pour diagnostiquer un SOPK, que tu sois mince ou en surpoids, les critères de diagnostic établis par le consensus de Rotterdam sont généralement utilisés. Tu peux retrouver ces critères dans notre article à ce sujet.

Le SOPK mince peut être plus difficile à diagnostiquer que le SOPK chez les personnes en surpoids ou obèses, car souvent les médecins associent SOPK et prise de poids de manière automatique. Néanmoins, on retrouve en général les mêmes manifestations physiques chez les deux types de patientes. Être considérée comme mince ne veut pas dire que l’on a moins de troubles associés au SOPK ni qu’on ne risque pas les mêmes complications médicales que nos camarades plus enrobées (7).

Les manifestations physiques du SOPK

Pour rappel, environ 80 % des patientes atteintes par le SOPK sont en surpoids voire obèse (8). Ce qui veut dire que dans 20% des cas tu peux avoir un SOPK mais peser un poids considéré comme normal voire faible, au regard de ton IMC.

Les femmes minces atteintes de SOPK peuvent présenter des symptômes similaires à ceux des femmes en surpoids, tels que des cycles menstruels irréguliers, des niveaux élevés d'androgènes (hormones masculines d’origine ovarienne ou surrénalienne) mais aussi d’une résistance à l'insuline. Cependant, il peut y avoir des différences dans la manière dont ces symptômes se manifestent ou sont perçus chez les femmes minces par rapport à celles en surpoids.

Par exemple, si tu es mince et atteinte d’un SOPK, les manifestations de l'hyperandrogénie (excès des hormones masculines), telles que l'acné ou l'hirsutisme, peuvent être plus visibles en raison de l'absence de tissu adipeux qui peut masquer ces symptômes chez les femmes en surpoids (9). De plus, l'insulinorésistance, bien qu'elle soit courante dans les deux cas, peut être moins évidente chez les femmes minces et peut ne pas être détectée aussi facilement par les tests sanguins (10). Dans ton cas, la résistance à l’insuline n'entraîne pas toujours une prise de poids, une piste d’explication serait que les femmes “minces” atteintes de SOPK ont des taux normaux de sucres dans le sang mais produisent néanmoins plus d’insuline que la normale lorsqu’elles ingèrent des aliments qui contiennent des glucides (11).

C’est pourquoi même si tu es mince, tu peux quand même développer de l’insulinorésistance.

L'inflammation chronique, un autre aspect du SOPK, peut également être présente chez les femmes minces et celles en surpoids, bien que les causes de cette inflammation puissent varier. Chez les femmes minces, les facteurs génétiques et environnementaux peuvent jouer un rôle plus important dans le déclenchement de l'inflammation, tandis que chez les femmes en surpoids, l'excès de tissu adipeux peut être un contributeur majeur à l'inflammation chronique (12).

En résumé, bien que les critères de diagnostic et de nombreux symptômes du SOPK soient les mêmes chez les femmes minces et en surpoids, il peut y avoir des nuances dans la manière dont ces symptômes se manifestent et sont perçus en fonction de ton poids. Le poids sera un facteur important dans la gestion des symptômes de ton SOPK.

Challenges particuliers des femmes minces avec le SOPK

Dans cette partie, nous allons aborder ensemble les challenges spécifiques que tu peux rencontrer si tu es atteinte d’un SOPK dit “mince” : la difficulté à poser un diagnostic, la gestion de l’infertilité avec un SOPK “mince” et les éventuels troubles du comportement alimentaire dont tu pourrais souffrir.

Difficultés de diagnostic en raison du poids

Chez les femmes minces, le SOPK peut être sous-diagnostiqué ou mal diagnostiqué en raison de l'accent mis sur l'obésité dans les critères traditionnels de diagnostic du SOPK. L’IMC, souvent utilisé comme indicateur de l'obésité, peut être normal chez les femmes minces atteintes du SOPK, ce qui peut conduire à une sous-estimation du diagnostic chez ces patientes (13). 

De plus, comme nous l’avons vu précédemment, les femmes minces peuvent présenter des symptômes moins évidents ou différents de ceux observés chez les femmes en surpoids, ce qui rend le diagnostic plus complexe (6). Cela peut-être le cas notamment de la résistance à l’insuline (voir paragraphe précédent). En conséquence, il est essentiel que les professionnels de la santé soient attentifs aux manifestations cliniques du SOPK chez les femmes minces et qu'ils utilisent une approche plus holistique et individualisée pour parvenir à un diagnostic précis. 

Gestion de l'infertilité chez les femmes minces atteintes de SOPK

Si tu es atteinte d’un SOPK “mince”, tu peux rencontrer des défis uniques en matière de gestion de l'infertilité en raison de ton poids corporel qui peut être insuffisant. Contrairement aux femmes en surpoids qui ont souvent un excès de tissu adipeux, les femmes minces ont généralement moins de tissu adipeux, ce qui peut influencer la production et la régulation hormonale de manière différente. C’est particulièrement le cas chez les sportives de haut niveau (ou chez des femmes qui font beaucoup de sport tout court) dont la masse graisseuse est très faible. En effet, les oestrogènes sont pour partie produits par le tissu adipeux (graisse), ce qui veut dire qu’elles ne produisent pas suffisamment d’oestrogènes pour contribuer à une ovulation (14), elles ont également plus de chances d’avoir un cycle menstruel irrégulier voire absent (15).

Ces variations hormonales peuvent avoir un impact significatif sur ta fertilité. Par exemple : un déséquilibre hormonal avec un excès de production d'androgènes, tels que la testostérone, peut perturber le processus d'ovulation, entraînant des cycles menstruels irréguliers, voire l'absence de menstruation (16). De plus, les niveaux réduits d'œstrogènes et de progestérone, souvent associés à un faible IMC chez les femmes minces, peuvent compromettre la qualité des ovocytes et rendre la conception plus difficile (17). Ce qui signifie que si tu es mince voire très mince, tu as plus de chances de moins bien produire les hormones oestrogènes et progestérone nécessaires à un cycle menstruel harmonieux.

Néanmoins, il est à noter que de nombreuses études mentionnent une meilleure réponse aux traitements contre l’infertilité des femmes minces atteintes du SOPK que celles en surpoids (8). 

Il est crucial d'adopter une approche individualisée prenant en compte les spécificités de chaque patiente, y compris leur poids corporel, leur profil hormonal et leurs objectifs de fertilité. Une collaboration étroite avec des professionnels de la santé spécialisés dans la fertilité est essentielle pour élaborer un plan de traitement adapté et optimiser les chances de conception pour ces femmes.

Risques de troubles alimentaires chez les femmes ayant un SOPK mince

Avant toute chose, nous tenons à te rappeler que tu peux tout à fait être mince et être atteinte du SOPK sans que ce soit le résultat de troubles alimentaires (anorexie). Néanmoins, les femmes minces atteintes du SOPK peuvent être susceptibles de développer des troubles alimentaires en raison de plusieurs facteurs : les comportements alimentaires restrictifs peuvent être très présents chez les femmes minces souffrant du SOPK (et c’est peut-être ton cas!), car elles peuvent être préoccupées par leur poids et leur apparence physique (18). Elles peuvent ressentir une pression sociale ou culturelle pour maintenir un poids faible, ce qui peut les pousser à adopter des régimes restrictifs ou à restreindre leur apport calorique.

Parallèlement, malgré ta minceur d’origine, le SOPK lui-même peut entraîner une prise de poids difficile à contrôler pour certaines femmes, en raison de l'insulino-résistance et du métabolisme perturbé associés à cette condition (19). Cette prise de poids involontaire peut te causer de l’anxiété accrue par rapport à ton image corporelle et à la peur de prendre du poids supplémentaire, ce qui peut alimenter des comportements alimentaires restrictifs et des préoccupations liées au contrôle du poids. Comme on te l’a déjà dit plus haut, ce n’est pas toujours le cas !

Les femmes minces atteintes de SOPK peuvent également souffrir de sous-nutrition et c’est particulièrement le cas si ton IMC est inférieur à 18,5 (tu es donc considérée comme en sous-poids). Dans ce cas-là, de réelles carences en nutriments et micronutriments (vitamines, minéraux) peuvent survenir et affaiblir ta santé générale : cycles irréguliers, ostéoporose précoce, anémie et fatigue chronique notamment (20)

Le traitement médical du SOPK chez les femmes minces

Dans cette nouvelle partie, nous découvrirons ensemble les prises en charge médicales qui peuvent t’être proposées si tu souffres d’un SOPK mince. Le traitement médical du SOPK chez les femmes minces est souvent similaire à celui des femmes en surpoids, mais il peut nécessiter des ajustements spécifiques en raison des différences physiologiques et hormonales associées à un poids corporel plus bas. Les principales prise en charge comprennent : 

  • Contrôle de l'insulino-résistance : on le rappelle, un IMC normal ou faible ne signifie pas que tu ne souffres pas de résistance à l’insuline. Il est important de la faire tester grâce au test HOMA. Le traitement peut impliquer l'utilisation de médicaments tels que la Metformine pour améliorer la sensibilité à l'insuline et réduire les niveaux de sucre dans le sang.
  • Régulation des hormones du cycle : les femmes minces atteintes du SOPK peuvent également bénéficier de médicaments visant à réguler les niveaux d'hormones, tels que les contraceptifs oraux combinés pour réguler les menstruations et des traitements anti-androgènes comme l’acétate de cyprotérone pour réduire les symptômes associés, tels que l'acné et la croissance excessive des poils.
  • Traitement de l’infertilité : pour les femmes minces présentant des problèmes d'ovulation, des médicaments tels que le citrate de clomifène ou les gonadotrophines peuvent être prescrits pour induire l'ovulation et améliorer les chances de conception (21).

Que tu sois mince ou non, il est impératif que tu puisses bénéficier d’un suivi médical régulier afin de pouvoir surveiller l’avancée de la maladie et éviter certaines complications sur le long terme (diabète de type 2, troubles cardio-vasculaires (9). Pour savoir quel professionnel de santé consulter selon ta situation, consulte notre article ! Pour cela, il est important que tu t’entoures des pro de santé adaptés à ta situation.  Le traitement médical est tout à fait compatible et complémentaire avec des approches plus naturelles pour soulager tes symptômes au quotidien.

Pistes d'accompagnement naturelles du SOPK mince

Dans cette partie, nous verrons quels changements tu peux effectuer dans tes habitudes de vie pour soulager les symptômes du SOPK. Beaucoup de ces conseils sont similaires que tu sois “mince” ou en surpoids avec le SOPK, car les symptômes ont les mêmes origines (résistance à l’insuline et excès d’hormones masculines principalement). Tu trouveras néanmoins des conseils relatifs au maintien d’un poids et d’une digestion équilibrés adaptés aux besoins spécifiques du SOPK mince. Même si tu es mince, nous tenons à te rappeler l’importance de réguler les symptômes liés à ton SOPK pour un meilleur équilibre hormonal et maintenir un poids sain notamment.

Alimentation adaptée pour réguler les hormones

Une alimentation adaptée peut jouer un rôle crucial dans la régulation des hormones chez les femmes minces atteintes du SOPK (comme pour celles en surpoids 😉), en particulier en ce qui concerne la gestion de la résistance à l'insuline et de l'inflammation. Voici quelques principes diététiques clés à suivre :

  • Opte pour une alimentation riche en aliments anti-inflammatoires tels que les fruits et légumes frais, les légumes à feuilles vertes, les baies, les noix et les graines. Ces aliments sont riches en antioxydants et en composés anti-inflammatoires qui peuvent aider à réduire l'inflammation dans ton corps.
  • Choisis des aliments à faible indice glycémique pour aider à stabiliser la glycémie et à réduire la résistance à l'insuline. Les aliments à IG bas comprennent les céréales complètes, les légumineuses, les légumes non féculents et les protéines maigres. Évite les aliments transformés, les sucres ajoutés et les glucides raffinés, qui peuvent entraîner des pics de glycémie et aggraver la résistance à l'insuline.
  • Assure-toi de consommer suffisamment de protéines maigres, de graisses saines, de fibres et de micronutriments essentiels (vitamines, minéraux) pour soutenir la santé hormonale et métabolique.
  • Choisis des graisses saines telles que les avocats, les noix, les graines et les petits poissons gras riches en oméga-3. Les acides gras oméga-3 ont des propriétés anti-inflammatoires et peuvent aider à réduire les niveaux d'androgènes (22) et à améliorer la sensibilité à l'insuline (23) chez les femmes atteintes du SOPK.
  • Assure-toi de rester bien hydraté en buvant suffisamment d'eau tout au long de la journée. L'hydratation adéquate est essentielle pour soutenir le métabolisme et la santé hormonale (24).

Nous te recommandons de consulter un spécialiste (nutritionniste, diététicien ou naturopathe) pour obtenir des conseils personnalisés sur l'alimentation en fonction de tes besoins individuels et de tes objectifs de santé. Tu peux également lire notre article sur les principes fondamentaux d'une alimentation adaptée au SOPK. 

Troubles digestifs et maintien d’un poids sain

Les troubles digestifs, notamment le syndrome de l'intestin irritable (SII), sont fréquemment associés au SOPK (25). Le SII peut aggraver les symptômes du SOPK en perturbant la digestion et l'absorption des nutriments, ce qui peut à son tour influencer le poids corporel. Les femmes atteintes de SOPK et de SII peuvent rencontrer des difficultés à maintenir un poids sain en raison des épisodes de ballonnements, de diarrhée ou de constipation, qui peuvent altérer l'appétit et la capacité à absorber efficacement les nutriments (26).

Pour soutenir la digestion et aider à maintenir un poids sain chez les femmes minces atteintes du SOPK et du SII, une approche naturelle peut t’aider à soulager tes symptômes :

  • Tu peux essayer d’éliminer des déclencheurs potentiels de symptômes digestifs, tels que les aliments riches en FODMAPs (fermentescibles, oligosaccharides, disaccharides, monosaccharides et polyols), souvent associés au SII (27) ;
  • Tu peux opter pour une alimentation riche en fibres, en légumes, en fruits et en aliments fermentés peut également favoriser une meilleure digestion et réguler le transit intestinal (28);
  • Certaines plantes médicinales peuvent être bénéfiques pour apaiser les troubles digestifs et soutenir la santé intestinale : le fenouil, la menthe poivrée et le gingembre sont réputées pour leurs propriétés apaisantes sur le système digestif, réduisant ainsi l'inconfort abdominal et favorisant une digestion optimale (29). 
  • La prise de probiotiques peut également contribuer à rétablir l'équilibre de la flore intestinale, ce qui peut être perturbé chez les femmes atteintes de SOPK et de SII (28).

Je te recommande également de ne pas sauter de repas, surtout le petit déjeuner et de prévoir une à deux collations saines dans la journée (vers 10h30 et/ou vers 16h30) comme par exemple un fruit frais accompagné d’une poignée d’amandes (concassées si c’est trop pour tes intestins).

En incluant ces conseils dans tes habitudes quotidiennes, tu pourras soulager tes symptômes digestifs qui empêchent la bonne absorption des nutriments et donc t’empêchent de maintenir un poids santé. Pour en savoir plus, consulte notre dossier à ce sujet.

Gestion du stress et de l'anxiété

La gestion du stress et de l'anxiété est essentielle si tu es atteinte d’un SOPK “mince”, car ces facteurs peuvent aggraver tes symptômes et perturber ton équilibre hormonal : le stress chronique favorise la production d’hormones masculines, aggrave l’inflammation chronique, augmente la résistance à l’insuline et perturbe ton cycle menstruel. Pour en savoir plus, découvre notre article complet à ce sujet.

 Voici quelques stratégies efficaces pour aider à gérer le stress et l'anxiété :

  • Intègre des pratiques de relaxation telles que la méditation, la respiration profonde, le yoga ou la visualisation dans  ta routine quotidienne. Ces techniques peuvent aider à calmer l'esprit, à réduire le stress et à favoriser une sensation de bien-être.
  • Cultive des relations positives avec tes collègues, tes amis et ta famille (quand c’est possible pour toi !) et partage tes préoccupations avec eux. Le soutien émotionnel peut être précieux pour faire face au stress et à l'anxiété.
  • Limite ta consommation de stimulants tels que la caféine et l'alcool, car ils peuvent aggraver l'anxiété et perturber le sommeil (30).
  • En cas de besoin, fais-toi accompagner par un professionnel de la santé mentale pour obtenir un soutien supplémentaire et des conseils adaptés. Il y a existe différents professionnels de la santé mentale, ce qui peut rendre difficile de déterminer lequel consulter et pour quelles raisons. Pour t'aider, nous avons rédigé un article à ce sujet.

En adoptant ces stratégies de gestion du stress et de l'anxiété, tu peux améliorer ton bien-être mental et émotionnel tout en contribuant à l'équilibre hormonal et à la gestion des symptômes du SOPK.

Exercice physique et maintien d'un poids santé

L'exercice physique régulier est crucial pour les femmes minces atteintes du SOPK afin de maintenir un poids santé et de favoriser l'équilibre hormonal. Voici quelques points importants à considérer :

  • Choisis des activités physiques que tu apprécies et qui correspondent à ton niveau de forme physique. Cela peut inclure la marche, la course, la natation, le cyclisme, le yoga ou la danse.
  • Essaie de faire de l'exercice régulièrement, de préférence plusieurs fois par semaine. Vise à atteindre au moins 3 séances d'activité d'intensité modérée à vigoureuse chaque semaine, conformément aux recommandations des experts en santé (31).
  • Alterne entre différents types d'exercices pour travailler différents groupes musculaires et maintenir ta motivation. Intègre des séances d'entraînement en force pour renforcer les muscles et améliorer la composition corporelle (32).
  • L'exercice régulier peut également t’aider à réguler les hormones et à améliorer la sensibilité à l'insuline (33). 

Attention : avant de commencer un programme d'exercices intensifs, il est recommandé de consulter un professionnel de la santé, en particulier si tu as d’autres conditions médicales préexistantes. Si tu te demandes quel sport est adapté au SOPK, consulte notre article sur le sujet !

En incorporant régulièrement l'exercice physique dans ta routine, tu peux non seulement maintenir un poids santé, mais aussi améliorer ta santé globale, renforcer l'estime de soi et réduire les symptômes du SOPK.

Utilisation de plantes médicinales et de suppléments naturels

L'utilisation de plantes médicinales et de compléments naturels peut être bénéfique si tu es atteinte d’un SOPK “mince” en complément d'une approche globale de gestion de la condition. Voici quelques options à considérer :

L’Inositol pour ton SOPK

Des études ont montré que l'inositol, en particulier le myo-inositol, peut aider à améliorer la sensibilité à l'insuline, à réguler les cycles menstruels et à favoriser l'ovulation chez les femmes atteintes du SOPK (34). Pour en savoir plus sur les bienfaits de l'inositol, consulte notre article

OVASTART de SOVA est un complément nutritionnel contenant du Myo-Inositol, du D-Chiro-inositol, du Quatrefolic® (Vitamine B9), de la Vitamine B6 et du Zinc. Ce produit vise à soutenir la santé hormonale et menstruelle en favorisant la régulation et l'équilibre des hormones.

Ce complément alimentaire est spécialement conçu pour les personnes confrontées à des problèmes tels que les règles irrégulières, le syndrome prémenstruel (SPM), l'acné hormonal, l'hirsutisme et la fatigue chronique. Il peut être utilisé en complément d'un traitement médical du SOPK ou dans le cadre d'un parcours de procréation médicalement assistée (PMA). Pour en savoir plus sur ce produit, n'hésite pas à consulter sa fiche détaillée !

La Berbérine pour contrôler la glycémie

La berbérine est un composé extrait de certaines plantes médicinales, connu pour ses effets positifs sur la sensibilité à l'insuline et le contrôle glycémique (réduit taux de sucre dans le sang) (35). Des études ont montré que la berbérine peut aider à réduire l'insulino-résistance et à améliorer les marqueurs métaboliques chez les femmes atteintes du SOPK

Chez SOVA, nous avons développé Balance tes sucres, un complément alimentaire spécialement conçu pour intégrer la berbérine. Cette formule unique associe des ingrédients tels que la NAC, la cannelle, le chrome, le thé vert et d'autres antioxydants.

Balance tes sucres est recommandé pour les femmes souffrant de résistance à l'insuline, caractérisée par des fringales de sucre, une prise de poids rapide et inexpliquée, ainsi que de la fatigue post-repas.

Les omégas 3, l’inflammation et le SOPK

Les acides gras oméga-3, présents dans les poissons gras tels que le saumon, les sardines et les graines de lin, peuvent aider à réduire l'inflammation et à améliorer la sensibilité à l'insuline (22). Si tu as du mal à obtenir suffisamment d'oméga-3 par le biais de ton alimentation, tu peux envisager de prendre un supplément d'oméga-3 de haute qualité. 

Chez SOVA, nous avons créé notre complément OMEGA 3 - Acides gras essentiels avec des concentrations élevées en EPA et DHA de qualité pour favoriser la santé cérébrale et réduire l'inflammation.

Dans notre exploration du SOPK chez les femmes minces, nous avons mis en lumière les défis uniques auxquels tu fais face, ainsi que les similitudes et les différences par rapport aux femmes en surpoids. De la gestion de l'infertilité aux risques de troubles alimentaires, en passant par les options de traitement médicaux et naturels, nous avons examiné les multiples facettes de cette condition complexe.

Je tiens à te rappeler que chaque femme vivant avec le SOPK a une expérience unique et que les approches de traitement doivent être personnalisées en fonction de tes besoins individuels. En adoptant une approche holistique qui intègre la gestion du poids, une alimentation adaptée, la gestion du stress, l'exercice physique et l'utilisation de plantes médicinales et de suppléments naturels, il est possible de trouver un équilibre et un soulagement des symptômes.

Enfin, je veux t'adresser un message d'espoir et de soutien. Tu n'es pas seule dans ton parcours. En travaillant avec des professionnels de la santé compétents, en trouvant des communautés de soutien et en prenant des mesures pour prendre en charge ta santé, tu peux trouver des solutions et vivre pleinement ta vie malgré les défis posés par cette condition. Reste forte, sois patiente et n'aie pas peur de demander de l'aide lorsque tu en as besoin. Tu mérites d'être entendue, comprise et soutenue dans ton parcours vers le bien-être 🙂.

Références scientifiques

(1) https://www.gynecologie-pratique.com/journal/article/006986-sopk-obesite-patientes-eligibles-chirurgie#:~:text=On%20estime%20que%2030%20%C3%A0,ob%C3%A9sit%C3%A9%20%C2%BB%20dans%20les%20pays%20occidentaux

(2) https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/surpoids-obesite-adulte/calcul-imc-bilan-medical 

(3) https://presse.inserm.fr/obesite-et-surpoids-pres-dun-francais-sur-deux-concerne-etat-des-lieux-prevention-et-solutions-therapeutiques/66542/ 

(4) Golubnitschaja O, Liskova A, Koklesova L, Samec M, Biringer K, Büsselberg D, Podbielska H, Kunin AA, Evsevyeva ME, Shapira N, Paul F, Erb C, Dietrich DE, Felbel D, Karabatsiakis A, Bubnov R, Polivka J, Polivka J Jr, Birkenbihl C, Fröhlich H, Hofmann-Apitius M, Kubatka P. Caution, "normal" BMI: health risks associated with potentially masked individual underweight-EPMA Position Paper 2021. EPMA J. 2021 Aug 17;12(3):243-264. doi: 10.1007/s13167-021-00251-4. PMID: 34422142; PMCID: PMC8368050. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8368050/ 

(5) https://www.lequotidiendumedecin.fr/specialites/gynecologie-obstetrique/sopk-de-nouvelles-recommandations-internationales-precisent-les-criteres-diagnostiques 

(6) https://www.medicalnewstoday.com/articles/lean-pcos#diagnosis 

(7) https://www.fertilityanswers.com/female-infertility/polycystic-ovary-syndrome/lean-pcos/ 

(8) Goyal M, Dawood AS. Debates Regarding Lean Patients with Polycystic Ovary Syndrome: A Narrative Review. J Hum Reprod Sci. 2017 Jul-Sep;10(3):154-161. doi: 10.4103/jhrs.JHRS_77_17. PMID: 29142442; PMCID: PMC5672719. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5672719/ 

(9) Toosy S, Sodi R, Pappachan JM. Lean polycystic ovary syndrome (PCOS): an evidence-based practical approach. J Diabetes Metab Disord. 2018 Nov 13;17(2):277-285. doi: 10.1007/s40200-018-0371-5. PMID: 30918863; PMCID: PMC6405408. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6405408/ 

(10) Yildizhan B, Anik Ilhan G, Pekin T. The impact of insulin resistance on clinical, hormonal and metabolic parameters in lean women with polycystic ovary syndrome. J Obstet Gynaecol. 2016 Oct;36(7):893-896. doi: 10.3109/01443615.2016.1168376. Epub 2016 May 3. PMID: 27140180. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/27140180/ 

(11) https://drfionand.com/insulin-resistance-lean-pcos-microbiome/ 

(12) https://e-journal.unair.ac.id/MOG/article/view/26744 

(13) https://www.verywellhealth.com/unique-challenges-of-lean-women-with-pcos-4155138 

(14) Castanier C, Bougault V, Teulier C, Jaffré C, Schiano-Lomoriello S, Vibarel-Rebot N, Villemain A, Rieth N, Le-Scanff C, Buisson C, Collomp K. The Specificities of Elite Female Athletes: A Multidisciplinary Approach. Life (Basel). 2021 Jun 26;11(7):622. doi: 10.3390/life11070622. PMID: 34206866; PMCID: PMC8303304. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8303304/ 

(15) Witkoś J, Hartman-Petrycka M. The Female Athlete Triad-the impact of running and type of diet on the regularity of the menstrual cycle assessed for recreational runners. PeerJ. 2022 Mar 2;10:e12903. doi: 10.7717/peerj.12903. PMID: 35256915; PMCID: PMC8898003. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8898003/ 

(16) Kicińska, A.M.; Maksym, R.B.; Zabielska-Kaczorowska, M.A.; Stachowska, A.; Babińska, A. Immunological and Metabolic Causes of Infertility in Polycystic Ovary Syndrome. Biomedicines 2023, 11, 1567. https://doi.org/10.3390/biomedicines11061567 

(17) https://laivfclinic.com/blog/does-being-underweight-affect-fertility/ 

(18) Kolnikaj TS, Herman R, Janež A, Jensterle M. Assessment of Eating Disorders and Eating Behavior to Improve Treatment Outcomes in Women with Polycystic Ovary Syndrome. Life (Basel). 2022 Nov 16;12(11):1906. doi: 10.3390/life12111906. PMID: 36431041; PMCID: PMC9692921. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC9692921/#:~:text=Lean%20women%20with%20PCOS%20had,(12%25)%20%5B20%5D

(19) https://www.webmd.com/women/polycystic-ovary-syndrome-pcos-and-weight-gain 

(20) https://www.medicalnewstoday.com/articles/321612#risks 

(21) Le traitement du syndrome des ovaires polykystiques | ameli.fr | Assuré 

(22) Nadjarzadeh A, Dehghani Firouzabadi R, Vaziri N, Daneshbodi H, Lotfi MH, Mozaffari-Khosravi H. The effect of omega-3 supplementation on androgen profile and menstrual status in women with polycystic ovary syndrome: A randomized clinical trial. Iran J Reprod Med. 2013 Aug;11(8):665-72. PMID: 24639805; PMCID: PMC3941370. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3941370/ 

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Amandine Quénel
Naturopathe

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