Poids

Prise de poids inexpliquée : 10 causes possibles

Résumé

Stress chronique, habitudes de vie, résistance à l’insuline, fluctuations hormonales, troubles métaboliques… Les prises de poids inexpliquées sont toujours liées à des facteurs externes que tu peux contrôler. Il faut toutefois analyser la situation et comprendre ce qui a changé récemment !

Sommaire

  1. 01. Cause n°1 : Les habitudes de vie
  2. 02. Le stress chronique : quel lien avec la prise de poids ? 
  3. 03. Dérèglement de l’hormone de la faim
  4. 04. Les médicaments et leur influence sur le poids 
  5. 05. L’hypothyroïdie : La thyroïde, chef d’orchestre du métabolisme
  6. 06. L'hypertension artérielle : un impact sur le poids souvent méconnu
  7. 07. Le syndrome de Cushing
  8. 08. Résistance à l’insuline et diabète de type 2 : un lien direct avec la prise de poids
  9. 09. Le SOPK : une cause fréquente de prise de poids inexpliquée 

Tu as pris du poids sans comprendre pourquoi, et cela t’inquiète ? Inutile de te culpabiliser ou de douter de toi. Ton corps ne fait jamais rien au hasard et chaque changement est une réponse à des signaux bien précis.

Derrière une prise de poids inexpliquée, il y a toujours des facteurs à explorer : déséquilibre hormonal, métabolisme ralenti, stress ou encore sommeil perturbé, la réponse ne se trouve pas toujours (et heureusement) dans ton assiette. 

🔎 Dans cet article, on t’aide à comprendre les mécanismes en jeu et à identifier les causes possibles. Parce que comprendre ces mécanismes, c’est déjà reprendre le contrôle.

Cause n°1 : Les habitudes de vie


Nos habitudes quotidiennes ont un impact sur le poids et souvent, sans qu’on s’en rende compte. Sédentarité, stress, repas pris sur le pouce… la vie moderne ne facilite pas toujours l’équilibre, et c’est souvent une question d’organisation plus que de volonté.

💡 Un mode de vie plus sédentaire, un déséquilibre entre les apports et les dépenses énergétiques peuvent favoriser le stockage des graisses. Si tu passes de longues heures assise, que tes journées sont chargées et que l'activité physique passe au second plan, ton corps peut réagir en ajustant son métabolisme.

Pourquoi le corps stocke-t-il plus facilement dans ces conditions ?

  • Manque de mouvement → L’organisme dépense moins d’énergie, et le stockage des graisses devient plus facile.

  • Repas irréguliers ou trop rapides → Le métabolisme a du mal à s’adapter, et la sensation de faim peut être déréglée.

  • Stress et fatigue → Ils perturbent les signaux de faim et de satiété et favorisent le stockage des graisses abdominales. En parallèle, ils stimulent le système de récompense du cerveau, activé par la dopamine (1), ce qui peut pousser à chercher du réconfort dans l’alimentation,

Comment remettre un peu d’équilibre sans bouleverser son quotidien ?

🔹Bouger un peu plus, sans pression : Une marche après le déjeuner, un peu de pilate, yoga, marche ou un petit jogging le matin ou quelques étirements en fin de journée peuvent déjà faire la différence.

🔹Manger en pleine conscience : Prendre le temps de manger lentement aide à mieux ressentir la satiété et à éviter les fringales plus tard.

🔹Écouter son corps : Parfois, la fatigue ou le stress envoient de “faux” signaux de faim. Avant de grignoter, demande toi si tu as réellement faim ou si c’est une réponse à une émotion.

Le stress chronique : quel lien avec la prise de poids ? 


Face au stress, ton organisme active un mécanisme de survie : il produit du cortisol, une hormone qui l’aide à faire face à la situation. En cas de stress ponctuel, cela ne pose pas de problème. Mais lorsque ce stress devient permanent, le cortisol est sécrété en continu, ce qui peut entraîner :

  • Un dérèglement du métabolisme → Un taux de cortisol élevé en continu favorise l’accumulation des graisses viscérales, stockées autour des organes (foie, intestins, pancréas) (2).

  • Une augmentation de l’appétit → Le cortisol stimule l’envie d’aliments riches en sucres et en graisses, sources d’énergie rapide pour “faire face” à la situation.

  • Un impact sur la digestion et l’équilibre du microbiote → Le stress perturbe le microbiote intestinal (3) et peut aussi influer sur nos habitudes alimentaires et notre satiété. (4)

Les bons réflexes pour limiter l’impact du stress

  • Identifie les sources de stress → Prends quelques minutes pour noter ce qui te pèse le plus. Mieux comprendre ses déclencheurs, c’est déjà un premier pas.

  • Aménage des vraies pauses → Respirer, marcher, écouter de la musique… Même 5 minutes suffisent pour faire redescendre la pression.

  • Essaie la méditation ou les exercices de respiration : la méthode 4, 7, 8 ou la cohérence cardiaque par exemple. 5 à 10 minutes suffisent pour apaiser ton système nerveux, que ce soit en cas de pic de stress ou avant de dormir.

  • Bouge en douceur → Pas besoin d’enchaîner les séances intensives : marche, yoga, danse dans ton salon ou étirements, l’important, c’est de mettre son corps en mouvement. 😉


Dérèglement de l’hormone de la faim

Ta prise de poids peut aussi s’expliquer par un appétit exacerbé. Et je t’arrête tout de suite : pas de culpabilité à avoir, c’est une réaction biologique.

Ton organisme régule naturellement la faim grâce à deux hormones essentielles : la ghréline, qui signale au cerveau qu’il est temps de manger, et la leptine, qui déclenche la sensation de satiété. Mais lorsque cet équilibre se dérègle, l’organisme peine à ajuster correctement l’appétit. Les signaux de faim et de satiété deviennent flous, ce qui peut entraîner une prise de poids involontaire.

Pourquoi l’hormone de la faim se dérègle-t-elle ?

Le manque de sommeil en est l’une des premières cause : moins tu dors, plus ton corps produit de la ghréline et réduit la leptine, ce qui amplifie la sensation de faim. (5)

Le stress chronique stimule la production de ghréline et pousse à rechercher des aliments riches en calories pour compenser. Enfin, une alimentation déséquilibrée, trop riche en sucres rapides et en produits ultra-transformés, accentue ce dérèglement.

Comment rééquilibrer l’appétit ?

  • La chrononutrition aide à mieux réguler le métabolisme (6). Pour limiter les fringales, il est recommandé de prendre un petit-déjeuner riche en protéines, d’opter pour un déjeuner avec des protéines maigres et des fibres pour stabiliser la glycémie, et de privilégier un dîner léger, mais rassasiant.

  • Gérer son stress avec quelques techniques vues précédemment et veiller à un sommeil de qualité aident aussi à stabiliser les hormones de la faim.

🔎 Zoom sur le rôle du sommeil et la prise de poids

Une étude longitudinale menée au Brésil (ELSA-Brasil) a suivi plus de 13 000 adultes sur quatre ans pour analyser le lien entre troubles du sommeil, prise de poids et augmentation du tour de taille. Les résultats ont montré que les personnes souffrant de troubles du sommeil avaient un risque accru de prise de poids importante (+1,65 kg/an) et d’élargissement du tour de taille (+2,41 cm/an) (7).
Dormir suffisamment est donc un levier clé pour maintenir un métabolisme équilibré et limiter la prise de poids. 💤


Les médicaments et leur influence sur le poids 

Certains traitements peuvent influencer le métabolisme et favoriser une prise de poids involontaire.

  • Les corticoïdesSouvent prescrits pour des affections inflammatoires, ils favorisent la rétention d’eau et le stockage des graisses, notamment au niveau abdominal.

  • Les antidépresseurs Ils peuvent modifier le métabolisme et entraîner une prise de poids soudaine (8).

  • Certains contraceptifs En particulier ceux riches en progestatifs, ils augmentent l’appétit et modifient la répartition des graisses corporelles (9).

💡 Que faire ? Si tu observes une prise de poids depuis le début d’un traitement, parles-en à ton médecin ou ton/ta gynécologue. Il/elle pourra évaluer les alternatives possibles. 

L’hypothyroïdie : La thyroïde, chef d’orchestre du métabolisme

La thyroïde est une petite glande située à la base du cou qui régule le métabolisme et influe sur de nombreuses fonctions du corps. Une fatigue persistante, une sensation de gonflement ou encore une prise de poids modérée peuvent être des signes évocateurs d’une hypothyroïdie (10).

Pourquoi l'hypothyroïdie cause-t-elle une prise de poids ? 

Lorsque la thyroïde fonctionne au ralenti, le métabolisme basal diminue, ce qui signifie que le corps dépense moins d’énergie au repos. Même avec une alimentation inchangée, il devient plus difficile de brûler les calories, et le stockage des graisses est favorisé.

En plus de ce ralentissement métabolique, l’hypothyroïdie entraîne souvent une rétention d’eau, donnant une sensation de gonflement et d’alourdissement (merveilleux…😫).
Un trouble d’autant plus frustrant qu’il peut donner l’illusion d’une prise de poids liée à l’alimentation, alors que le problème est purement hormonal.

En cas d’hypothyroïdie, la mise en place d’une bonne hygiène de vie et un traitement hormonal adapté permet généralement de rétablir l’équilibre et de limiter ces effets.

L'hypertension artérielle : un impact sur le poids souvent méconnu

L’hypertension artérielle (HTA) correspond à une pression sanguine trop élevée, forçant le cœur à pomper plus fort. Souvent silencieuse, elle est surtout connue pour augmenter le risque d’AVC et de maladies cardiaques.

Mais quel est le rapport avec une prise de poids inexpliquée ? 🤔

Et bien, lorsque la pression artérielle augmente, les reins éliminent moins bien l’excès d’eau et de sel, ce qui entraîne rétention d’eau et des gonflements. L’HTA est aussi souvent liée à une inflammation chronique et une résistance à l’insuline, ralentissant le métabolisme et facilitant la prise de poids.

À savoir : À la ménopause, les femmes sont particulièrement concernées, car les fluctuations hormonales augmentent le risque d’hypertension et rendent la gestion du poids plus difficile. C’est également le cas d'autres déséquilibres hormonaux, comme le SOPK par exemple.

Le syndrome de Cushing

Le syndrome de Cushing est assez rare. Il touche 130 nouvelles personnes en France, chaque année, selon la société française d’endocrinologie (11).
Ce syndrome est dû à un excès prolongé de glucocorticoïdes, dont le cortisol est le principal acteur (tu sais, celui-là même qui peut mettre le bazar dans ta gestion de l’appétit 😉).
Cet excès peut être provoqué par une tumeur au niveau des surrénales ou de l’hypophyse, mais également par une consommation importante de corticoïdes. 

Alors, tu te demandes comment une surproduction de cortisol peut engendrer une prise de poids inexpliquée ? On arrive ! 

Excès de cortisol =  prise de poids 

Un excès de cortisol stimule l’appétit, ralentit la combustion des graisses et favorise leur stockage. En parallèle, il détruit la masse musculaire, ce qui réduit la dépense énergétique et aggrave la prise de poids.

Les signes qui peuvent t’alerter : 

  • Prise de poids localisée (visage arrondi, stockage des graisses sur l’abdomen, le cou et le haut du dos)
  • Perte musculaire
  • Peau fragile (vergetures violacées, cicatrisation lente)
  • Troubles métaboliques (résistance à l’insuline, hypertension, rétention d’eau)
  • Déséquilibres hormonaux (fatigue intense, règles irrégulières, troubles de l’humeur).

Résistance à l’insuline et diabète de type 2 : un lien direct avec la prise de poids

L’insuline est une hormone essentielle qui permet au glucose d’entrer dans les cellules pour être utilisé comme énergie. Mais lorsque le corps devient moins sensible à son action, un déséquilibre métabolique s’installe. C’est là que ça se complique : le stockage des graisses s’invite sans prévenir, et les kilos s’installent confortablement.

Quand la sensibilité à l’insuline diminue : le début du cercle vicieux

Que se passe-t-il concrètement ?

1️⃣ Les cellules deviennent moins sensibles à l’insuline et n’absorbent plus correctement le glucose.

2️⃣ Le pancréas compense en produisant encore plus d’insuline pour essayer de forcer l’absorption du sucre dans les cellules.

3️⃣ Un excès d’insuline s’accumule dans le sang (hyperinsulinémie), ce qui provoque :

  • Une stimulation excessive de l’appétit, qui pousse souvent à manger plus fréquemment, notamment des aliments sucrés.

  • Un stockage des graisses facilité, en particulier au niveau abdominal.

4️⃣ Le stockage des graisses abdominales aggrave encore la résistance à l’insuline.

En résumé, ce n’est pas une question de volonté ou de mauvais choix alimentaires, mais bien un mécanisme hormonal qui pousse le corps à stocker davantage et à réclamer plus de sucre (quelle barbe !)

Quand le pancréas s’épuise : place au diabète de type 2

Si la résistance à l’insuline s’installe sur le long terme, le pancréas finit par atteindre ses limites et n’arrive plus à produire suffisamment d’insuline. 

Conséquence ?  Le glucose reste en excès dans le sang, entraînant une hyperglycémie chronique. C’est à ce stade que l’on parle de diabète de type 2.

Le lien avec la prise de poids ?

Un taux de sucre constamment élevé favorise le stockage des graisses, notamment au niveau abdominal.

→ L’hyperinsulinémie ralentit aussi la capacité du corps à brûler les graisses, ce qui complique la perte de poids. (12)


Le SOPK : une cause fréquente de prise de poids inexpliquée 

Le SOPK, c’est quoi exactement ? 

Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est un déséquilibre hormonal qui touche environ 1 femme sur 10. Il se caractérise par une surproduction d’androgènes, des hormones dites "mâles", qui peuvent provoquer divers symptômes, dont une prise de poids inexpliquée.

D’autres signes peuvent aussi alerter :

  • Des cycles menstruels irréguliers ou absents
  • Une pilosité excessive (hirsutisme) sur le visage, le dos ou la poitrine
  • Une acné persistante et une peau à tendance grasse
  • Une fatigue intense qui ne s’explique pas toujours
  • Des variations d’humeur ou un état anxieux
  • Une perte de cheveux diffuse (alopécie) (13)

💡 S’il est souvent sous-diagnostiqué, le SOPK n’est pourtant pas anodin. Il a un impact sur la fertilité, le métabolisme et la gestion du poids.

Quel est le lien entre le SOPK et la prise de poids inexpliquée ?

Le lien entre SOPK et prise de poids s’explique en grande partie par une résistance à l’insuline. Environ 70 % des personnes atteintes présentent une hyperinsulinémie (14), ce qui signifie que leur corps ne répond plus efficacement à l’insuline (ce sujet n’a plus de secret pour toi maintenant 😌).

Conséquences ?

  • Une stimulation de l’appétit, poussant à consommer plus d’aliments riches en sucres rapides et en graisses.
  • Une plus grande facilité à stocker les graisses, notamment au niveau abdominal.
  • Une difficulté à perdre du poids, même en adoptant une alimentation équilibrée.

En plus de ces effets métaboliques, le SOPK génère souvent un stress chronique, qui, comme on l’a expliqué au début de cet article, participe à la prise de poids.

Besoin de mieux comprendre le lien entre stress et SOPK ? On te guide ici 👉 Gérer le stress lié au SOPK : guide complet

Prise de poids inexpliquée et SOPK : que faire maintenant ?

Tu te reconnais dans ce que l’on vient de décrire ? Alors ne reste pas seule avec tes questions. Un suivi médical est essentiel pour comprendre l’origine de tes symptômes et adapter ta prise en charge.

Et si tu veux aller plus loin sur la gestion du poids avec le SOPK, découvre notre article dédié ici 👉 Comment perdre du poids avec le SOPK ?

L’étape suivante, c’est d’explorer les pistes qui te concernent et surtout, de prendre soin de toi, avec bienveillance et confiance.💜

Lexique
  • Ghréline : Hormone produite par l’estomac qui stimule la faim et signale au cerveau qu’il est temps de manger.
  • Leptine : Hormone produite par les cellules graisseuses qui réduit l’appétit et indique au cerveau que les réserves d’énergie sont suffisantes.
  • Chrononutrition : Façon de s’alimenter qui tient compte du moment de la journée pour optimiser la digestion et l’énergie.
  • Dopamine : Messager chimique du cerveau qui joue un rôle important dans le plaisir, la motivation et le mouvement.
  • Métabolisme basal : Quantité d’énergie que le corps dépense au repos pour assurer ses fonctions vitales (respirer, maintenir la température, etc.).
  • Glucocorticoïdes : Hormones produites par les glandes surrénales qui aident le corps à gérer le stress et à réguler l’inflammation.
  • Syndrome de Cushing : Maladie due à un excès prolongé de cortisol, provoquant notamment une prise de poids et des troubles hormonaux.
  • Glucose : Sucre simple qui sert de principale source d’énergie pour le corps.

Références scientifiques

(1) Binge-eating : rétablir le dialogue entre l’intestin et le cerveau | Université Paris Cité. (s. d.)

(2) Stress and Body Shape : Stress-Induced Cortisol Secretion Is . . . : Biopsychosocial Science and Medicine. (s. d.-b). LWW.

(3) Pasteur, I. (2020, 9 décembre). Le microbiote intestinal participe au fonctionnement du cerveau et à la régulation des humeurs. Institut Pasteur.

(4) Sinha, R., & Jastreboff, A. M. (2013). Stress as a Common Risk Factor for Obesity and Addiction. Biological Psychiatry, 73(9), 827‑835.

(5) Shlisky, J. D., Hartman, T. J., Kris-Etherton, P. M., Rogers, C. J., Sharkey, N. A., & Nickols-Richardson, S. M. (2012). Partial Sleep Deprivation and Energy Balance in Adults : An Emerging Issue for Consideration by Dietetics Practitioners. Journal Of The Academy Of Nutrition And Dietetics, 112(11), 1785‑1797.

(6) Chronobiology. (2019b, septembre 3). À savoir : les hormones contrôlent notre comportement alimentaire & # 8211 ; Chronobiology.com. Chronobiology.com.

(7)  Vgontzas, A. N., Lin, H., Papaliaga, M., Calhoun, S., Vela-Bueno, A., Chrousos, G. P., & Bixler, E. O. (2008). Short sleep duration and obesity : the role of emotional stress and sleep disturbances. International Journal Of Obesity, 32(5), 801‑809.

(8) Moradi, Y., Albatineh, A. N., Mahmoodi, H., & Gheshlagh, R. G. (2021). The relationship between depression and risk of metabolic syndrome : a meta‐analysis of observational studies. Clinical Diabetes And Endocrinology, 7

(9) Berenson, A. B., & Rahman, M. (2009). Changes in weight, total fat, percent body fat, and central-to-peripheral fat ratio associated with injectable and oral contraceptive use. American Journal Of Obstetrics And Gynecology, 200(3), 329.e1-329.e8

(10) American Thyroid Association. (2020, 8 juin). Hypothyroidism | American Thyroid Association.

(11) Syndrome de Cushing - Excès de cortisol, maladie de cushing | Cushing Infos. (s. d.)

(12) Robichon, C., Girard, J., & Postic, C. (2008). L’hyperactivité de la lipogenèse peut-elle conduire à la stéatose hépatique ? Médecine/Sciences, 24(10), 841‑846.

(13) Dason, E. S., Koshkina, O., Chan, C., & Sobel, M. (2024). Diagnostic et prise en charge du syndrome des ovaires polykystiques. Canadian Medical Association Journal, 196(13), E449‑E459.

(14) World Health Organization : WHO & World Health Organization : WHO. (2025, 7 février). Syndrome des ovaires polykystiques.

Eloïse Dubois-Gaché
Naturopathe spécialisée en phytothérapie et équilibre hormonal

Naturopathe certifiée, j’ai fait des plantes médicinales ma spécialité. Je me concentre sur les troubles hormonaux (SOPK, endométriose, aménorrhée...) ainsi que sur la gestion du stress et de l’anxiété. Mon approche repose sur la déculpabilisation et la compréhension. Empathique et bienveillante, je vous accompagne avec un programme concret et personnalisé. Ensemble, nous travaillons sur l’hygiène de vie globale, en intégrant les plantes médicinales et des micronutriments ciblés pour un équilibre et des résultats durables.

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FAQ

Pourquoi je prends du poids sans explication ?

Parce que ton corps réagit à un déséquilibre interne : stress chronique, manque de sommeil, ralentissement du métabolisme, dérèglements hormonaux (thyroïde, cortisol, insuline), effet secondaire d’un médicament. La prise de poids « sans raison » est presque toujours physiologique, et pas liée à un manque de volonté.

Quelle maladie peut me faire grossir ?

Voici quelques exemples de maladies qui peuvent faire grossir car elles modifient le métabolisme, la satiété ou le stockage des graisses :

  • Hypothyroïdie (métabolisme ralenti)
  • SOPK (résistance à l’insuline)
  • Syndrome de Cushing (excès de cortisol)
  • Hypertension (rétention d’eau)
  • Diabète de type 2


Quand s’inquiéter d’une prise de poids ?

Consulte si un spécialiste si:

  • Tu prends rapidement du poids sans changement alimentaire,
  • Tu constates un de ces symptômes : fatigue importante, cycles irréguliers, rétention d’eau, gonflements, chute de cheveux
  • Ton poids augmente malgré une hygiène de vie stable
  • Tu prends un traitement pouvant favoriser la prise de poids

Pourquoi je grossis alors que je fais attention à ce que je mange ?

Parce que la nutrition n’est qu’un facteur parmi d’autres. Le stress, le manque de sommeil, la résistance à l’insuline, l’hypothyroïdie, certains contraceptifs ou antidépresseurs peuvent bloquer la perte de poids même avec une alimentation équilibrée. Le métabolisme s’adapte aussi en ralentissant, ce qui réduit la dépense énergétique.