Comment gérer à la fois le SOPK et l'endométriose ?

À première vue, le SOPK et l’endométriose semblent être deux problématiques différentes, qu’il s’agit des symptômes ou du dérèglement hormonal qu’elles impliquent.

Cependant, si tu lis cet article, c’est peut-être que tu as reçu ces deux diagnostics ou que tu penses avoir les deux.

Tu te sens certainement perdue et te demandes comment arriver à gérer les deux en même temps ? 😰 

Dans cet article, tu découvriras que l’endométriose et le SOPK partagent une origine commune. On t’expliquera ensuite comment l’endométriose se diagnostique, et pour finir tu trouveras nos solutions naturelles pour mieux vivre avec ces deux pathologies !

SOPK et endométriose : est-ce possible d’avoir les deux ?

Deux problématiques différentes

L’endométriose est une maladie gynécologique qui touche environ 1 femme sur 10. Elle se caractérise par le développement de tissus semblables à celui de l’endomètre (muqueuse utérine) en dehors de l’utérus. 

Les symptômes les plus courants chez les femmes atteintes d’endométriose sont les règles douloureuses, abondantes, handicapantes et qui nécessitent la prise d’antidouleurs puissants pour les calmer (anti-inflammatoires). Les règles douloureuses (dysménorrhées) font partie de ce qu’on appelle les douleurs pelviennes que 40% des femmes atteintes d’endométriose ressentent de manière chronique.

Ces douleurs pelviennes englobent également d’autres douleurs, comme les douleurs abdominales, à la vessie, à la vulve, à l’anus, aux ovaires et au plancher pelvien qui font elles aussi partie des symptômes de l’endométriose. Ces douleurs peuvent être ressenties pendant les règles, mais également en dehors, notamment pendant les rapports sexuels (dyspareunies) ou au moment d’uriner (dysurie).

L’endométriose est une maladie chronique, inflammatoire et sensible aux variations hormonales (notamment les oestrogènes).

A contrario, le SOPK se caractérise par une insulino-résistance et/ou une hyperandrogénie (excès d’androgènes) qui engendre de la fatigue chronique, des ovaires d’apparence multifolliculaires, des cycles longs, une perturbation de l’ovulation, de l’hirsutisme, de l’acné, de l’alopécie androgénique et parfois une prise de poids. On estime que le SOPK touche 1 femme sur 10, voir 1 femme sur 7.

L’endométriose est donc plus sensible aux hormones dites “féminines” et le SOPK aux hormones dites “masculines”. 

Une racine commune

Selon une étude de 2023, une femme souffrant de douleurs pelviennes depuis plus d’un an serait plus susceptible d’être diagnostiquée à la fois d’endométriose et du SOPK. Pour les femmes récemment diagnostiquées avec une endométriose, une femme sur 20 serait également atteinte du SOPK. (1) Il est donc possible d’avoir les deux !

L’endométriose tout comme le SOPK est une maladie dont les causes sont multifactorielles : anatomique, hormonale, oestrogénique, génétique, épigénétique, environnementale et immunitaire. (2)

Cependant, d’autres études ont montré que l’endométriose et le SOPK pouvaient être la conséquence d’une perturbation hormonale vécue in utero, au stade de foetus.

Pour être plus clair, les femmes atteintes d’endométriose et/ou du SOPK auraient développé la maladie au moment de leur puberté, car elles ont été exposées aux variations hormonales de leur mère pendant la grossesse. En l'occurrence, à un faible taux de testostérone (hormone masculine) pour l’endométriose et à l’inverse, à un taux élevé de testostérone pour les femmes atteintes du SOPK. Ces variations hormonales entraîneraient une perturbation du développement de l’axe hypothalamo-hypophysaire-gonadique. (2)

C'est quoi l’axe hypothalamo-hypophysaire-gonadique ?

C’est la relation entre 2 glandes situées dans ton cerveau (hypothalamus et hypophyse) et tes ovaires (aussi appelées gonades). En résumé, ces 3 glandes échangent des informations grâce à la sécrétion d’hormones permettant d’assurer le bon déroulement de ton cycle menstruel. Si c’est encore flou pour toi, le schéma suivant t’aidera à mieux visualiser ces nombreux échanges.

 

Schéma de l’axe hypothalamo-hypophysaire-gonadique

Source

Ces variations hormonales pendant la grossesse et les modifications qu’elles entraînent sur l’axe hypothalamo-hypophysaire-gonadique prédisposeraient donc les futures femmes à développer une endométriose, plutôt qu’un SOPK et inversement.

Par exemple, la puberté des femmes exposées à un faible taux de testostérone (profil endométriose) commencerait plus tôt que celle des femmes exposées à un taux élevé de testostérone (profil SOPK). (3)

Femme dans un cabinet médical

Comment diagnostiquer l’endométriose ?

Il faut environ 7 ans pour être diagnostiquée, c’est pourquoi on te conseille de consulter le plus tôt possible, pour essayer d’obtenir un diagnostic rapide (si ce n’est pas encore le cas).

L’échange avec ton médecin

Ton ou ta médecin va pouvoir orienter son diagnostic en analysant tes symptômes. Il ou elle va te poser des questions sur le type de douleurs ressenties, l’intensité, la fréquence, la durée et ce qui te soulage. Il devrait également te questionner sur d’autres points tels que des douleurs pendant les rapports, des troubles digestifs (alternance diarrhée/constipation), urinaires ou encore des cystites à répétition.

Ce premier échange va permettre au médecin de t’orienter vers des examens complémentaires comme une échographie pelvienne ou une IRM pour tenter de confirmer le diagnostic. On dit “tenter” car malheureusement, les lésions ne sont pas toujours visibles sur ces examens.

L’examen clinique

C’est l’examen gynécologique de base qui permet à ton ou ta médecin de préciser son diagnostic et de t’orienter vers les bons examens.

L’échographie pelvienne ou endo-vaginale

C’est l’examen que La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande en première intention pour diagnostiquer l’endométriose. Il permet de visualiser les organes internes (utérus, ovaires), comme une radio, à l’aide d’une sonde qui est introduite dans le vagin. C’est l’examen qui permet notamment de repérer les kystes ovariens. Normalement, il est indolore. Cependant, si tu souffres de vaginisme, parle-en avec ton médecin en amont ou au moment de l’examen pour que le radiologue adapte son examen.

Pour que cet examen soit efficace, l’association EndoFrance recommande qu’il soit effectué par un radiologue formé à l’endométriose. Pour connaître ces spécialistes, tu peux contacter les filières de soins régionales spécialisées dans l’endométriose via le site EndoFrance.

L’IRM

L’Imagerie par Résonance Magnétique est l’examen de deuxième intention recommandé par la HAS. Il permet d’observer l’ensemble du corps en 2 ou 3 dimensions grâce à l’utilisation d’ondes électromagnétiques. Dans le cas de l’endométriose, on utilise cet examen pour repérer les lésions profondes d’endométriose, mais également les kystes et nodules. Pour rappel, les lésions d’endométriose peuvent se propager dans tout le corps, pas seulement au niveau de l’appareil génital.

L’association EndoFrance rappelle sur son site que l’IRM ne permet pas de détecter l’endométriose superficielle ou péritonéale (poche qui protège l’appareil digestif). Pour autant, cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas d’endométriose ! En effet, la profondeur des lésions n’est pas proportionnelle à la douleur ressentie. C’est à dire qu’une femme avec des lésions superficielles peut ressentir autant de douleurs, si ce n’est plus, qu’une femme avec des lésions profondes.

Comme pour l’échographie pelvienne, il est préférable que cet examen soit réalisé par des professionnels spécialisés en recherche d’endométriose sous peine de passer à côté du diagnostic.

Garde tout de même en tête que ce n’est pas parce que les examens ne révèlent rien que tu n’as rien. Si la douleur est présente, c’est qu’il y a quelque chose mais que les moyens d’aujourd’hui ne permettent pas de le déceler.

Un futur test salivaire

L’entreprise Ziwig a créé en 2022, un test salivaire permettant de confirmer le diagnostic d’endométriose. En effet, Endotest est capable d’identifier si une femme exprime les biomarqueurs caractéristiques de cette maladie. Ces biomarqueurs sont 109 microARN qui sont détectés dans la salive, après analyse de l’échantillon en laboratoire. (4)

Si ce test est innovant c’est parce qu’il est non invasif et qu’il identifie les biomarqueurs caractéristiques de l’endométriose. Cependant, ce test peut se révéler positif à d'autres pathologies inflammatoires chroniques, comme la maladie de Crohn.

Malgré une forte performance du test, l’HAS a décidé de “permettre un accès précoce et sécurisé des femmes à ce test, dans le cadre d’un forfait innovation”, afin de recueillir les données manquantes et d’envisager un remboursement.

Ce test sera ensuite éventuellement proposé en 3ème intention, quand le diagnostic est difficile à établir, afin d’éviter les coelioscopies (chirurgie pour observer l’intérieur de l’abdomen) qui sont des interventions invasives. (5)

Femme allongée recroquevillée sur elle-même

Gérer efficacement les symptômes de l’endométriose associée au SOPK

On a vu précédemment que ces pathologies avaient un profil hormonal complètement différent, voire diamétralement opposé. Cependant, elles partagent plusieurs points communs, notamment les conséquences des maladies chroniques comme l’inflammation chronique, une santé mentale mise à rude épreuve et des douleurs pelviennes chroniques.

Diminuer l’inflammation chronique

L’alimentation anti-inflammatoire

Si tu as lu nos précédents articles, on te parle très régulièrement de l’alimentation anti-inflammatoire qui est bénéfique autant aux femmes atteintes du SOPK qu'à celles atteintes d’endométriose. Et par conséquent, aux femmes qui souffrent des deux pathologies !

Cette alimentation permet de diminuer l’inflammation, d’améliorer ta digestion et de réduire tes douleurs.

On te conseille d’intégrer régulièrement à ton alimentation des aliments riches en omégas 3 anti-inflammatoires comme les poissons gras, les petit-poissons, les œufs, les noix ainsi que les huiles de colza, de lin et de noix.

Veille également à modérer ta consommation d’aliments au potentiel pro-inflammatoire comme l’alcool, le café, les produits laitiers, les produits industriels et transformés, la viande rouge, ainsi que le sucre et les céréales raffinées.

Une étude de 2021 confirme que les changements alimentaires sont bénéfiques ! Elle conclut que la réduction et/ou l’éviction du gluten, des produits laitiers, des FODMAPs (aliments fermentescibles) ou la combinaison des 3 permet de réduire les douleurs pelviennes et les problèmes digestifs (ballonnements, flatulences et diarrhées) des femmes atteintes d’endométriose. (7)

À propos de l’alcool, il augmenterait l’inflammation, le stress oxydatif et pourrait accentuer la production d’oestrogènes chez les femmes atteintes d’endométriose. Il entretiendrait également le cercle vicieux “douleur, stress, inflammation” : c’est pourquoi tu pourras vite constater des effets positifs sur ta santé, si tu décides de réduire ta consommation. (6)

Pour découvrir plus de conseils sur l’alimentation anti-inflammatoire et les troubles digestifs, consulte nos articles Alimentation et SOPK : les grands principes d’une alimentation adaptée à ton SOPK et SOPK, SII et troubles digestifs, comment les diminuer ?.

Santé mentale et gestion du stress

Les femmes atteintes d’endométriose et du SOPK sont plus sujettes au stress, à l’anxiété et à la dépression. (8, 9) C’est pourquoi on t’encourage à te faire accompagner sur ces sujets, car ta santé mentale et ta santé physique sont des vases communicants. Il est donc toujours intéressant de traiter les deux.

En parallèle, la pratique de la cohérence cardiaque, du yoga ou encore de la méditation te permettront de diminuer ton stress et ton anxiété au quotidien. N’hésite pas à écouter notre podcast à ce sujet : SOPK et stress, pourquoi et comment apprendre à la gérer ? 

L’activité physique

Une activité physique régulière semble avoir un effet protecteur contre les processus inflammatoires. Elle augmente les taux de cytokines (protéines protectrices du système immunitaire) qui ont des propriétés anti-inflammatoires, anti-oxydantes et permettent de diminuer le taux d’oestrogènes (élevé en cas d’endométriose). (10)

La pratique régulière du yoga permettrait de stimuler la production de GABA, un neurotransmetteur qui viendrait inhiber la transmission des signaux de la douleur. Les techniques de respiration et de méditation qui font aussi partie de cette pratique réduirait la réponse au stress en se concentrant sur l’activation du nerf vague. (11) Le nerf vague est un nerf crânien qui participe à la régulation de ton rythme cardiaque, de ta respiration et de ta digestion. Lorsqu’il est stimulé, il permet de réduire le stress et d’améliorer la digestion.

Sachant que les femmes atteintes d’endométriose rencontrent souvent des problèmes digestifs et de stress, particulièrement liés à la douleur, qui détériorent leur qualité de vie.

Nous avons écrit un article (Quel sport pratiquer avec le SOPK ?) et enregistré un podcast (Le sport dans les troubles hormonaux, quels sports, comment et pourquoi ?) au sujet du sport et des troubles hormonaux. Prends le temps de les consulter pour en savoir plus !

Gérer la douleur et la fatigue chronique

C’est probablement le point le plus handicapant quand on est atteinte à la fois d’endométriose et du SOPK. Tu trouveras des solutions naturelles faciles à mettre en place dans ces prochains paragraphes.

Les tisanes

Elles sont faciles à utiliser et contribuent à rééquilibrer tes hormones et réduire tes douleurs menstruelles.

  • L’Achillé Millefeuille : soulage les ballonnements, les crampes, régule le cycle menstruel, soulage les règles douloureuses et tonifie la circulation sanguine.
    À consommer en infusion à raison d’une à 2 cuillères à café par tasse, 3 fois par jour de l’ovulation jusqu’aux règles ou pendant tes règles.
  • Le Framboisier : anti-inflammatoire, soulage les règles douloureuses, les spasmes digestifs et participe à réguler le cycle menstruel.
    À consommer en infusion à raison d’une cuillère à soupe par tasse, tout au long du cycle ou pendant tes règles
  • La camomille romaine : apaise le système digestif, diminue les ballonnements, soulage les règles douloureuses, apaise certaines migraines et réduit l’inflammation.
    À consommer en infusion à raison de 5 à 10 capitules par tasse, en cas d’inconfort digestif, de stress ou de règles douloureuses.  

La micronutrition

  • Le magnésium : diminue les crampes menstruelles, apaise le système nerveux et réduit la fatigue. 
  • Les omégas 3 : diminuent l’inflammation, apaisent le système nerveux, améliorent la sensibilité à l’insuline et contribuent à l’équilibre hormonal. 

Les techniques manuelles

  • La kinésithérapie et l’ostéopathie : ces techniques sont d’une grande aide pour soulager les troubles digestifs, diminuer les douleurs pelviennes, digestives, vulvaires, vaginales et anales.
  • Les appareils d’électrostimulation : diminuent les douleurs pelviennes et menstruelles grâce à des électrodes placées sur le bas ventre. Ils se font de plus en plus discrets et peuvent être utilisés en toutes circonstances !
  • L’auto-massage : en cas de douleurs digestives ou menstruelles, dilue 3 à 5 gouttes d’huile essentielle de Basilic Tropical (Ocimum Basilicum) dans une cuillère à soupe d’huile de ricin et masse ton ventre dans le sens des aiguilles d’une montre.
    ⚠️ Avant toute utilisation, fais un test dans le pli du coude pour vérifier ta sensibilité. Les huiles essentielles sont déconseillées aux femmes enceintes et allaitantes. 
Deux femmes qui se font un câlin

Demander de l’aide pour une meilleure prise en charge

Gérer 2 pathologies chroniques n’est pas chose simple ! N’hésite pas à demander de l’aide pour trouver les bons professionnels, obtenir les bons diagnostics, faciliter ta prise en charge et améliorer ta qualité de vie. Nous avons également rédigé un article pour t'aider à sélectionner le professionnel de santé dont tu as besoin, n’hésite pas à le lire.  

En attendant, on espère que cet article t’aura donné des pistes pour prendre soin de toi. 

Références scientifiques

(1) Schliep, K. C., Ghabayen, L., Shaaban, M., Hughes, F. R., Pollack, A. Z., Stanford, J. B., Brady, K. A., Kiser, A., & Peterson, C. M. (2023). Examining the co-occurrence of endometriosis and polycystic ovarian syndrome. AJOG global reports3(3), 100259. https://doi.org/10.1016/j.xagr.2023.100259

(2) Sadeghi M. R. (2022). Polycystic Ovarian Syndrome and Endometriosis as Two Evil Extremes of Health Continuum. Journal of reproduction & infertility23(1), 1–2. https://doi.org/10.18502/jri.v23i1.8445

(3) Monnin, N., Fattet, A. J., & Koscinski, I. (2023). Endometriosis: Update of Pathophysiology, (Epi) Genetic and Environmental Involvement. Biomedicines11(3), 978. https://doi.org/10.3390/biomedicines11030978

(4) Vive la B12 ! (2019, août 29). Combien de vitamine B12 faut il ? | Vive la B12 ! Vive la B12 ! - un Site de la Fédération Végane Francophone Pour L’information Sur la Vitamine B12. https://www.vivelab12.fr/combien-de-vitamine-b12-faut-il/

(5) Diagnostic complexe d’endométriose : la HAS propose un accès au test salivaire Endotest® dans le cadre du forfait innovation. (s. d.). Haute Autorité de Santé. https://www.has-sante.fr/jcms/p_3487378/fr/diagnostic-complexe-d-endometriose-la-has-propose-un-acces-au-test-salivaire-endotest-dans-le-cadre-du-forfait-innovation

(6) Li Piani, L., Chiaffarino, F., Cipriani, S., Viganò, P., Somigliana, E., & Parazzini, F. (2022). A systematic review and meta-analysis on alcohol consumption and risk of endometriosis: an update from 2012. Scientific reports12(1), 19122. https://doi.org/10.1038/s41598-022-21173-9

(7) Armour, M., Middleton, A., Lim, S., Sinclair, J., Varjabedian, D., & Smith, C. A. (2021). Dietary Practices of Women with Endometriosis: A Cross-Sectional Survey. Journal of alternative and complementary medicine (New York, N.Y.)27(9), 771–777. https://doi.org/10.1089/acm.2021.0068

(8) Casalechi, M., Vieira-Lopes, M., Quessada, M. P., Arão, T. C., & Reis, F. M. (2021). Endometriosis and related pelvic pain: association with stress, anxiety and depressive symptoms. Minerva obstetrics and gynecology73(3), 283–289. https://doi.org/10.23736/S2724-606X.21.04704-3

(9) Damone, A. L., Joham, A. E., Loxton, D., Earnest, A., Teede, H. J., & Moran, L. J. (2019). Depression, anxiety and perceived stress in women with and without PCOS: a community-based study. Psychological medicine49(9), 1510–1520. https://doi.org/10.1017/S0033291718002076

(10) Bonocher, C. M., Montenegro, M. L., Rosa E Silva, J. C., Ferriani, R. A., & Meola, J. (2014). Endometriosis and physical exercises: a systematic review. Reproductive biology and endocrinology : RB&E12, 4. https://doi.org/10.1186/1477-7827-12-4

(11) Samami, E., Shahhosseini, Z., Khani, S., & Elyasi, F. (2023). Pain-focused psychological interventions in women with endometriosis: A systematic review. Neuropsychopharmacology reports43(3), 310–319. https://doi.org/10.1002/npr2.12348

Audrey Auret
Naturopathe

Audrey est naturopathe spécialisée dans les troubles hormonaux et féminins (SOPK, endométriose).

Elle saura également vous accompagner dans vos arrêts de pilule et sur la prise en charge de l'acné.

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